
Bonjour ! 😄 Aujourd’hui, je vous emmène dans le futur, mais à partir d’une uchronie, et pas n’importe laquelle. Celle imaginée par Patrick Pauget : « Le Cœur d’Erine », aux éditions L’Alchimiste 🧠
« Germania, un mois avant le 500e anniversaire de la victoire du Reich.
Depuis près de cinq siècles, la société nazie est en paix et offre à tous ses citoyens une existence idéale. Le chômage et la pauvreté sont bannis, la médecine est accessible à tous, les évolutions scientifiques sont innombrables et personne ne manque de rien : un monde parfait.
Alors que les festivités du Reich se préparent, Hilde et Kurt, deux biogénéticiens de génie, font une découverte incroyable. Grâce à l’ADN et Erine, l’IA qui gère le système, ils peuvent faire revivre leur passé à des personnes qui ont des troubles de la mémoire. Les débouchés médicaux sont immenses, le succès est immédiat.
Mais ils vont plus loin et tentent une expérience inédite. Ils plongent dans l’Histoire et ses méandres. Les scientifiques franchissent alors une frontière interdite, et ce qu’ils vont découvrir bouleversera leur vie, mais aussi celle du Reich tout entier. »
J’avais déjà parlé de cet auteur ici, avec ses « Chroniques de Germania« , que j’ai adoré. Ayant par ailleurs rencontré l’auteur plusieurs fois, dont l’année dernière au festival Étrange Grande, je peux dire que c’est un passionné et quelqu’un de réellement sympathique 🤗
C’est pourquoi je lui avais pris son dernier roman, qui se situe plus tard que ses « Chroniques de Germania » mais s’inscrit dans le même univers. « Le Cœur d’Erine » peut toutefois se lire sans problème indépendamment de sa précédente saga, et c’est une bonne chose pour découvrir l’auteur 😊
J’avais, certainement, de grandes attentes par rapport à ce roman, et je me suis lancée avec un peu d’appréhension 😶 Au final, ce n’est pas l’histoire qui a coincé, mais plutôt le travail éditorial, et de correction en particulier… Commençons donc par ce point, pour finir par le positif 😅
Il y a quelques années, j’aurais pu passer à côté de certaines choses, et ce que j’aurais repéré ne m’aurait pas forcément chiffonnée plus que ça. Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus de mal, et le plaisir que je pouvais ressentir à découvrir cette histoire a été entaché par ce que j’estime être un travail de corrections éditoriales insuffisant. Pourtant, la maison d’édition travaille avec une correctrice professionnelle depuis plusieurs années ! Je ne comprends donc pas les mots en trop (ou en moins), les erreurs de conjugaison et les quelques incohérences que j’ai pu repérer au fil de ma lecture. Quelques erreurs, ça arrive, c’est même plutôt rare de ne pas en trouver. Mais là, il y en a beaucoup trop à mon goût 😮💨 J’ai refermé ce roman avec un sentiment de frustration et l’impression qu’on m’a volé mon plaisir 🫤
Pour autant, j’essaie de garder en tête le positif, et je suis tout de même bien contente d’avoir découvert ce nouveau roman d’un auteur que j’apprécie. On sent encore une fois, comme dans ses « Chroniques de Germania », que l’auteur sait de quoi il parle. On ressent sa passion à travers ses mots, et l’intention derrière son récit. Je partage son envie et son besoin de ne pas oublier le passé, et sur ce point, je ne peux qu’apprécier ce roman 😊
J’ai également beaucoup aimé ses personnages, Erine en particulier. Ils sont tous très différents, assez contrastés, et leur évolution (positive ou négative) au fil de l’histoire était très bien menée. Au niveau de l’intrigue, il n’y a rien à dire, c’était vraiment très sympa à suivre 😄
Je suis toutefois un peu surprise de voir « à suivre » à la fin du livre 🤔 Y aura-t-il une suite ? Je suis assez curieuse d’en savoir plus (en espérant être moins frustrée par le travail édito la prochaine fois 😅) 👀
Si l’Histoire vous intéresse, et la Seconde Guerre mondiale en particulier, n’hésitez pas à vous tourner vers les romans de cet auteur, ils sont, sur ce point, particulièrement intéressants 😄
🐻🐻🐻,5/5