Hello 😄 Jouons un peu les voyeurs aujourd’hui et plongeons nous dans « Le journal intime de Ellen Rimbauer – Ma vie à Rose Red » de Ridley Pearson alias Docteur Joyce Reardon 😉
« 1907 à Seattle. Ellen, dix-neuf ans, fille d’un banquier, s’apprête à épouser John Rimbauer, pionner de l’industrie pétrolière. Elle se fait une joie d’aménager le splendide manoir qu’il a fait construire pour elle. Mais très vite de terribles événements surviennent au cœur du domaine : disparitions, morts prématurées, suicides, spectres… Bouleversée par d’étranges manifestations, la jeune mariée en vient à douter de tout, de son mari, de sa demeure et de sa raison… Dans son journal intime, elle témoigne de sa triste vie conjugale, de son attirance trouble pour sa femme de chambre noire et de ses inquiétantes hallucinations. Est-elle victime de son imagination ou est-elle sous l’emprise des pouvoirs surnaturels du manoir ? »
Peut-être connaissez-vous la mini-série « Rose Red », scénarisée par Stephen King et sortie en 2002 ? Avant de la visionner, je voulais absolument lire le livre qui en est à l’origine. Et quel livre ! 😳
Dans ce roman gothique, on plonge dans les réflexions d’une jeune femme de bonne famille, un peu naïve, au début du XXème siècle. À travers des extraits de son journal intime, on la voit évoluer, perdre ses illusions quant au mariage et à son mari, plus préoccupé, entre autres, par son image d’homme d’affaires important que par le bonheur de son épouse.
J’ai beaucoup aimé ce côté « journal intime », très bien écrit. Suivre Ellen à travers ses réflexions, ses doutes, ses questionnements était passionnant. D’autant que Rose Red n’est clairement pas une maison comme les autres, ce que Ellen comprend très vite.
J’ai cordialement détesté John, ce mari pervers, misogyne et vénal qui ne se préoccupe de son épouse que lorsqu’il en a envie ou lorsque cela sert ses propres intérêts. Il dépense sans compter, l’encourage à faire de même, mais tout est toujours question d’apparence ! Il est un homme d’affaires accompli, et cela doit se voir ! 💵💸
Concernant Rose Red, il est difficile de décider si on aime cette maison ou non. Car elle devient, au fil des pages, un personnage à part entière. Est-elle possédée ? Hantée ? Ellen est-elle folle ? Nous n’avons que son journal pour relater les événements qui s’y déroulent, il est donc difficile d’en juger.
Toutefois, l’ambiance créée par le récit de Ellen devient petit à petit angoissante et on se sent un peu pris au piège dans les murs de Rose Red. Dès lors, impossible de lâcher le livre, de quitter ses pages. Rose Red ne laisse pas facilement partir ses hôtes…
J’ai adoré ce récit, absolument génial. J’ai adoré me plonger dans la folie (?) de Ellen, dans les murs de cette maison qui ne cesse de grandir. C’était vraiment un récit passionnant ! 🤩
Il ne me restait qu’à regarder la mini-série 😄 Un scénario de Stephen King, comment résister ? 😅 Et bien c’est fait, et il a fallu le temps puisque les 3 épisodes prennent environ 4 heures à visionner au total 🤪
King est parti de la postface du Docteur Reardon, dans laquelle elle indique préparer un séjour d’études à Rose Red. Nous découvrons donc l’histoire à ce moment-là, et nous suivons différents protagonistes, chacun doté de capacités particulières, dans leur confrontation avec Rose Red.
Adaptation plutôt sympa, où on retrouve bien la patte de King (avec la jeune adolescente un peu à part et capable de télékinésie 😉). D’ailleurs, comme il en a l’habitude, il passe faire un coucou dans un petit rôle plutôt original 😄
De la maison Winchester à Rose Red…
Après avoir fait quelques petites recherches, il m’a semblé que l’histoire de Rose Red était fortement inspirée d’une maison plutôt… originale, qui existe réellement, et dont vous avez peut-être déjà entendu parler : la maison Winchester. Un film sorti en 2018 (mais que je n’ai pas vu…), « La malédiction Winchester », raconte d’ailleurs son histoire.
Je voulais vous en parler également ici car à côté de cette maison, Rose Red est une cabane au fond du jardin 😅
Tout commence (et finira) avec Sarah Lockwook Pardy, née en 1839, et son mariage avec William Wirt Winchester (le fils de l’inventeur de la carabine du même nom) en 1862. Quatre ans plus tard, le 12 juillet 1866, Sarah accouche d’une petite Annie Pardy Winchester, qui ne vivra malheureusement que très peu de temps. Sarah tombe dans la dépression, et, en mars 1881, elle hérite de la fortune de la famille suite au décès de William. Persuadée que sa famille est maudite, elle aurait alors décidé, sur les conseils d’un médium de Boston (ceci n’étant pas prouvé), de construire une maison pour y accueillir toutes les victimes de la famille Winchester (et de leurs carabines). Elle ne doit jamais cesser la construction au risque de décéder elle-même ! Ainsi, à partir de 1884 et jusqu’au décès de Sarah en 1922, et d’après ses propres plans (dictés par des esprits…), les travaux seront constants, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Pour des résultats parfois très… surprenants 😳
Au total, ce sont 160 pièces, dont 40 chambres, 40 escaliers, 13 salles de bains, 6 cuisines, plus de 2000 portes et 10 000 fenêtres qui voient le jour 😳 Des placards sans fond, des fenêtres au sol, des portes qui ouvrent sur le vide, des escaliers sans fin ou qui ne vont nulle part… Cette maison est pour le moins étonnante !
Il est aujourd’hui possible de la visiter… à condition de se rendre à San José, en Californie… Ou sur Google Maps 😅
Et vous, connaissiez-vous l’histoire de la maison Winchester ? Et avez-vous lu « Le journal de Ellen Rimbauer » ? Êtes-vous entré dans Rose Red ? En êtes-vous sortis indemnes ? 🥀
🐻🐻🐻🐻🐻/5
J’aime …je crois en les Maisons Hantées….!
Merci …super intéressant!
Merci pour votre commentaire ! ^^
Je ne sais pas vraiment si je crois aux maisons hantées, mais au cas où… je préfère les éviter ^^’