« Les chants de Nüying » – Plongée dans un roman SF multiple… 🐋

Hello ! 😄 Aujourd’hui je vous emmène dans le futur, au XVIème siècle, dans un roman SF original : « Les chants de Nüying » de Émilie Querbalec, publié chez Albin Michel Imaginaire 🐋

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire : mon avis, j’aimerais vous raconter comment ce roman a atterri dans ma Pile À Lire 😊

Annoncé par la maison d’édition en mai dernier pour une sortie le 31 août, j’ai tenté ma chance et fait une demande de service presse – demande qui, pour ma plus grande joie, a été acceptée 🥳

Un premier envoi est fait fin août, mais n’arrive jamais… Colis perdu par la Poste ? Ce ne serait pas la première fois 😑 Deuxième envoi gentiment proposé par la maison d’édition, mais le livre reçu… n’est pas celui prévu 😅 Troisième envoi auquel je ne m’attendais pas, puisqu’il n’y avait plus d’exemplaires disponibles 😭 et qui, je dois bien le dire, m’a fait me sentir un peu coupable, avec l’impression d’abuser, même si je n’y étais pour rien 😶

Je reçois donc mon livre quelques jours plus tard toutefois, rescapé de la fameuse mise au pilon 😳 Si, de prime abord, j’ai été un peu déçue (le pauvre a le dos bien abîmé en haut et en bas), après réflexion, je suis contente d’avoir reçu cet exemplaire en particulier.

En effet, nombreux sont les livres qui, malheureusement, sont abîmés à la fabrication, dans les logistiques ou pendant les transports. Ils sont alors envoyés à la destruction parce que moins « jolis » ou vraiment trop abîmés 🥺, alors que certains sont encore parfaitement lisibles ! Certains livres sont même envoyés à la destruction parce qu’invendus par les librairies, qui ont besoin de faire de la place 😱

Dans le cas de l’exemplaire que j’ai reçu, ce sont 2 grosses entailles dans le dos, reçues certainement dans une machine après impression. Heureusement toutefois, les pages n’ont rien ou presque, et le roman est parfaitement lisible 😄

Alors même si je n’ai pas eu de dédicace, je suis contente d’avoir « sauvé » ce livre, et je me dis qu’un jour, je finirai par croiser l’auteure à un salon, et ça me fera une histoire à lui raconter 😅 Et puis j’ai tout de même reçu deux marque-pages dont le plus grand signé avec un petit mot 🥰 Il m’en faut peu pour être heureuse 😄
Passons maintenant à ce qui nous intéresse : la chronique 😄

« La planète Nüying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, possède de nombreux traits communs avec la Terre d’il y a trois milliards d’années. On y trouve de l’eau à l’état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie.
La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nüying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines.
Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s’apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l’Humanité : rejoindre Nüying au terme d’un voyage spatial de vingt-sept années.
Que va-t-elle découvrir là-bas ?
Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes ? »

Après l’excellent « Quitter les monts d’automne », que j’avais clairement adoré (petit article par ici 😉), j’avais hâte de retrouver la plume de l’auteure. Et pour ce qui est de son style, on le retrouve bien ici 😄

Ce roman est assez difficile à classer, à la fois roman chorale, uchronie, dystopie, space opera et planet opera 😅 C’était assez surprenant, mais l’auteure a mené son récit avec brio 👏

Petit bémol toutefois, le principe du roman chorale m’a un peu empêchée de m’attacher à l’un ou l’autre des personnages. L’univers créé par l’auteure est très riche, et les personnages nombreux. Malgré leurs personnalités bien marquées, j’ai eu du mal à trouver mon petit préféré et suis restée plutôt spectatrice du récit 😶

Un récit encore une fois très original, avec de nombreuses références au bouddhisme tibétain, mais dont l’histoire est quelque peu différente de celle que l’on connaît, d’où le côté uchronique du récit. Difficile d’en dire plus, je voudrais éviter de spoiler 😅

J’ai bien aimé ma lecture, même si, sur le moment, j’ai eu l’impression d’être passée à côté de la fin 🤔 Il m’a fallu quelques minutes de réflexion pour comprendre, et je n’ai pas été déçue, retrouvant le style de l’auteure et le message qu’elle voulait faire passer.

Au vu de la couverture et du résumé, je m’attendais à un récit plus « écolo » mais finalement il ne l’est pas tant que ça. Ce n’est toutefois pas décevant, au contraire ! Les réflexions sur l’humain et son rapport à la religion sont fortes et bien amenées, et j’ai aimé ce côté plus « sociologique » de la vie en société, dans un environnement plutôt exigeant. C’était très intéressant à lire 😊

Un plutôt bon roman, que j’ai bien apprécié et que je conseillerais plutôt à ceux qui, comme moi, sont moins habitués à ces sous-genres de la SF que sont le space et planet opera 😄 Et si vous voulez vous lancer, pourquoi ne pas profiter d’une petite réduction de 5 % chez L’Antre Temps ? Un petit clic, tapez le code LADYLIVRE5, et c’est parti 😄

🐻🐻🐻🐻/5