« J’agonise fort bien, merci. » – Et avec ceci ?… 😵

J'agonise fort bien, merci - Oren Miller

Penaos ‘mañ kont ? 😁 (ça veut dire « comment ça va ? » en breton 😉) Je suis récemment allée faire un tour dans la Bretagne des années 1950, et je viens vous raconter 😄 Parlons un peu de « J’agonise fort bien, merci » de Oren Miller (pseudo de Lucie Castel), publié chez les éditions L’Homme Sans Nom 🥞

« Sainte-Marie-La-Grise. Son cadre exceptionnel près de la côte d’émeraude en fait une destination de vacances des plus prisées. De magnifiques paysages, un mystérieux folklore breton et des morts qu’on a aidés à trépasser raviront les plus aventureux d’entre vous. Profitez de l’hospitalité chaleureuse des habitants qui sauront vous mettre à l’aise.
Afin d’apprécier pleinement votre séjour, veillez cependant à respecter trois règles :
    1. Écoutez toujours les murmures de ceux que vous ne voyez pas.
    2. Gardez-vous des créatures sinistres qui frappent avant d’entrer.
    3. Soyez sage. Très sage. »

J’avoue, c’est d’abord le titre qui m’a interpellée 🤔 Ensuite le résumé 😅 Premier tome d’une trilogie (dont je possédais le tome 3 avant les 2 autres 😆), je me suis lancée 😄

Avant de parler du fond, faisons un petit point sur la forme. Avant de commencer un livre, j’aime bien lire quelques commentaires sur Livraddict. Je ne le fais pas systématiquement, mais parfois j’y jette un œil 👀 Et là, ce qui revenait le plus souvent, c’est le problème assez important du manque de relecture du texte 🥺

En effet, ici point de fautes d’orthographe ou de grammaire, mais des phrases qui n’ont pas été… corrigées, avec des mots en trop, ou des tournures de phrases dont on sent qu’elles viennent du travail préalable de l’auteure, lors de l’écriture de son roman. Attention, je ne lui jette aucunement la pierre ! Il est tout à fait normal de chercher ses mots en écrivant. Seulement, il semble qu’à un moment dans le travail éditorial, une étape ait été « oubliée », ce qui entraîne parfois des phrases un peu farfelues 😶

Mis à part ça, je n’ai absolument rien à reprocher à ce roman, bien au contraire ! 😅

En effet, j’ai adoré ma lecture, qui aurait pu être un coup de cœur sans ces petits problèmes de forme. Les personnages sont très attachants, la relation entre Évariste Fauconnier et Isabeau Le Du (les deux protagonistes principaux) est très intéressante à suivre, et Évariste en particulier m’a beaucoup fait rire ! 😄

Le récit est bourré de petites piques humoristiques que j’ai vraiment adoré. Par exemple, on peut lire sur la quatrième de couverture :
« — Mon ami, je crois qu’il est arrivé quelque chose de grave à Catherine.
— Oui, elle est morte, la mort c’est très grave en soi.
— Je pense qu’elle a été assassinée.
— Ah oui ça c’est plus grave… » 😆

J’ai passé un excellent moment en compagnie de ces personnages, originaux et attachants, qu’on apprend à connaître petit à petit, dans un village breton où les superstitions sont encore bien présentes, où la religion côtoie les croyances en un petit peuple invisible 🧚‍♀️ La Bretagne étant une région que j’aime tout particulièrement, je ne pouvais qu’apprécier 🥰

L’intrigue est bien menée, avec du rythme et des scènes parfois bien… glauques 😨 On ne s’attend pas aux révélations que nous réserve l’auteure, et j’ai beaucoup apprécié la fin également. J’ai hâte maintenant de me plonger dans une nouvelle aventure de ce duo quelque peu improbable, un peu Sherlock Holmes et Docteur Watson en plus drôles 😄

Je dis donc à bientôt à Évariste et Isabeau, nous nous retrouverons bien vite, j’en suis sûre 😉

🐻🐻🐻🐻,5/5