Salut salut ! 😄 Avis aux lecteurs et lectrices à l’estomac bien accroché, aujourd’hui je viens vous parler de « Dremence » de Morgane Stankiewiez, publié aux éditions Noir d’Absinthe, et superbement illustré par Amaryan 😁
« À l’aube du 24e siècle, un passeur des enfers est prêt à tout pour ramener sa fille du monde des morts. »
Avant tout, un grand merci aux éditions Noir d’Absinthe qui m’ont envoyé ce roman qui me tentait beaucoup 🙏
Ensuite, merci également à Sarah Buschmann, qui a écrit la préface de « Dremence » et qui m’a un peu fait peur, il faut bien le dire 😅 En effet, elle y fait allusion au cinéma de Cronenberg, dont Morgane Stankiewiez s’est clairement inspirée pour son roman. Si vous ne connaissez pas ce réalisateur, il me suffira de dire qu’il est très connu pour ses films horrifiques particulièrement gores et… organiques 😰 Je n’ai vu que « La Mouche », dont je garde un souvenir très… marquant 😅 Si marquant que je ne l’ai jamais revu et n’ai jamais osé pousser plus loin l’exploration de ses œuvres, il me fait un peu trop peur 😂
J’ai tout de même voulu me lancer dans la lecture de ce roman, parce qu’après tout, je l’avais demandé en service presse, il me fallait au moins tenter quelques pages 😶
Par où commencer ? Et bien, c’est simple : j’ai adoré ! C’est un roman très dark, très… un roman particulier, mélangeant plusieurs genres, passant de l’horrifique « classique » (bienvenue aux Enfers) à la science-fiction (comme une impression d’être dans du cyber-punk parfois, le « cyber » en moins la magie en plus, et clairement dans du space opera à d’autres moments), mélangeant les univers avec brio, et toujours avec ce fil rouge : Sebastiaan Dremence veut sauver sa fille.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Dremence, très complexe et très motivé. Loin d’être un enfant de chœur, il fait ce qu’il estime devoir faire pour arriver à ses fins, et si ce n’est pas l’homme le plus sympathique qui soit, je l’ai apprécié pour son côté très humain.
J’ai adoré le style de l’auteure, que j’avais découvert récemment avec sa novella « Meredith« , très très différente de ce roman 😅 Ici, Morgane Stankiewiez montre tout son talent de conteuse et m’a totalement emportée dans son histoire, me faisant exprimer des « beurks » amusés 😆 Parce que oui, c’est parfois un peu (beaucoup) « beurk » mais c’est exactement ce que j’attendais. Je n’ai donc pas été déçue 😂
On appréciera mon vocabulaire très précis 😂
J’ai adoré la fin, que j’avais un peu vu venir mais pas totalement 😳 Si j’avais deviné une bonne partie du dénouement, l’auteure à su me surprendre avec un évènement auquel je n’avais pas pensé, trop emportée dans ma lecture 😲
J’ai également beaucoup aimé les illustrations de Amaryan, que je ne connaissais pas encore. J’ai découvert son univers et j’en suis très contente : ses illustrations sont très parlantes, très immersives, et c’était un réel plaisir de les retrouver au fil du récit 🤩
Au final, même si je conseille ce roman à un public (très) averti, personnellement je l’ai vraiment adoré 😄 De là à regarder d’autres films de Cronenberg ? Je ne sais pas 😅
🐻🐻🐻🐻🐻/5