Kon’nichiwa ! 🙏 Voyagons un peu aujourd’hui, et allons faire un petit tour au Japon en compagnie de Xenia Vetsera 😄 Nous pourrions visiter « Le palais au-delà de la mer », les éditions du Chat Noir organisent le séjour ✍️
« Heiankyō, 1042 : à la cour impériale, une mystérieuse artiste-peintre subjugue l’ensemble des courtisans grâce à ses estampes qui prennent vie sous son pinceau. Enchanteresse ou sorcière, dame Shimoko attire bientôt l’attention de l’empereur…
Tōkyō, 2007 : Sanae Nagakurai est la fierté du lycée Hanagawa. Travailleuse, autoritaire, déterminée, elle représente tout ce que l’on attend d’une élève modèle. Mais c’est sans compter sur la tyrannie qu’elle exerce autour d’elle, sur tous ceux qui ne répondent pas à ses critères de perfection. Elle n’a qu’une idée en tête, être meilleure que sa sœur aînée Izumi, l’enfant prodige de sa famille. Mais lorsque Sanae découvre que son père entretient une relation extra-conjugale avec la mère d’une de ses camarades de classe, toutes ses convictions s’effondrent, et elle prend la fuite en s’engouffrant dans le premier métro.
Contre toute attente, celui-ci l’emmène bien plus loin que ce qu’elle espérait, jusqu’à une île isolée où se dresse un étrange château monumental. En voulant rebrousser chemin, Sanae réalise qu’il est impossible de quitter ce Palais au-delà de la Mer. »
Alors alors, ce voyage ? Xenia Vetsera nous prévient dès le départ : ce roman n’est pas un conte de fées, et les thèmes abordés peuvent heurter la sensibilité de certains 😖 Eh bien, personnellement, j’ai beaucoup apprécié 😄
Bon, il est vrai que s’attacher à Sanae est loin d’être simple. Vindicative, harceleuse, tyrannique, ce n’est pas vraiment l’idéal pour se faire aimer 😅 Sanae est une jeune fille aussi populaire que redoutée, et les premiers chapitres sont assez durs à lire.
Pour autant, j’ai adoré la suivre dans cette histoire, apprendre à la connaître, à la comprendre. La part psychologique est très importante dans ce roman, où les apparences sont souvent trompeuses 🥸
Le rythme est assez lent au début, et il faudra patienter un peu avant de voir apparaître ce fameux Palais au-delà de la Mer. Pour autant, cela ne m’a aucunement dérangée, au contraire. J’y ai trouvé ce que j’aime dans les romans japonais : une intrigue qui se dévoile en douceur (façon de parler, surtout concernant Sanae 😅) et qui se complexifie au fil des pages 🥰
Ainsi, après une première partie où le fantastique prend peu de place, la magie des arts se dévoile par la suite, et j’ai beaucoup aimé me plonger dans les mots de l’auteure.
Les descriptions sont extrêmement bien écrites, permettant de visualiser les différentes salles du Palais avec facilité et, il faut le dire, beaucoup de plaisir 🥰 Tout est si beau, mais il faut parfois se méfier des apparences 🤫
Xenia a voulu mettre l’accent sur la psychologie des personnages, et c’est, à mon sens, une réussite et une excellente idée. Sanae s’en trouve bien plus… humaine, complexe, et finalement attachante. Comme quoi, on ne connaît jamais vraiment ceux qui nous entourent 🥺
J’ai passé un très bon moment dans les salles du Palais comme en dehors, et je suis vraiment très contente d’avoir pu découvrir ce très bon premier roman 🥰
🐻🐻🐻🐻,5/5
