Salut salut ! 👋 Aujourd’hui, je viens vous parler d’un roman ressorti récemment aux éditions Albin Michel Imaginaire, un roman dont vous avez peut-être déjà entendu parler : « La fille qui se noie », de Caitlín R. Kiernan 🌊
« « Je vais écrire une histoire de fantômes.
Une histoire de fantômes avec une sirène et un loup. »
Ainsi commence le récit d’India Morgan Phelps.
Schizophrène, tout comme sa mère et sa grand-mère avant elle, Imp ne peut faire confiance à sa perception de la réalité et seuls les médicaments l’aident à garder le contrôle. Pour exprimer ses troubles intérieurs, elle décide d’écrire un roman, ou une autobiographie, ou une fiction… elle ne peut faire la différence. Seule l’écriture lui permet d’entrevoir la vérité qui se cache derrière les étranges rencontres qu’elle fait : une cruelle sirène, une louve sans défense, ou encore la mystérieuse Eva, qui ressemble à s’y méprendre à la femme d’un tableau de 1898 qui fascine Imp depuis ses 11 ans. Mais cette femme existe-t-elle vraiment ? Qui sait ce que la schizophrénie de Imp lui fait voir ?
Tour à tour journal intime, récit autobiographique et histoire de fantômes, La Fille qui se noie est un roman unique qui se perd entre réalité, imaginaire et folie. Un voyage dans la psyché humaine et la démence qui ne laissera personne indemne. »
Déjà sorti en VF en 2014 aux éditions Panini, ce roman avait apparemment eu un succès très mitigé. Je n’en avais pas du tout entendu parler quand les éditions Albin Michel Imaginaire ont révélé sa nouvelle couverture (réalisée par Aurélien Police 🤩), et j’ai demandé à le recevoir en service presse, très attirée par cette couverture (que voulez-vous, j’adore cet illustrateur 😅) et par le résumé. Je n’avais pas fait attention à sa note sur Livraddict et… tant mieux 😂 La maison d’édition a accepté ma demande, et je l’ai lu aussitôt reçu 😄
Je suis allée lire quelques avis (après avoir lu le roman), et je comprends qu’il ait eu du mal à trouver son public. C’est en effet un roman plutôt exigeant, qui demande de « poser son cerveau » et de se laisser totalement porter. Ce que je n’ai pas manqué de faire 😁
Je me suis laissée porter par Imp, jeune femme très… déstabilisante qui tente de dénouer les fils de son récit au fur et à mesure qu’elle l’écrit. Sa schizophrénie n’aide clairement pas, et les digressions sont courantes. Il est ainsi assez difficile de garder le fil, à l’instar du personnage 😶
J’essaie de poser des mots sur ce que j’ai ressenti à la lecture de ce roman (dévoré en 2 jours à peine), mais avec bien du mal 😅
J’ai beaucoup aimé ce roman, que j’ai refermé avec le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’étrange, d’intrigant, avec l’idée de n’avoir peut-être pas tout compris de ce que raconte Imp, mais aussi avec la sensation d’avoir eu entre les mains un roman multiple, qui nécessitera une nouvelle lecture, dans quelques mois ou quelques années 👀
Ce roman est… étrange et ne se laisse pas approcher facilement. Il faut vraiment mettre ses attentes de côté, ne surtout pas réfléchir, et se laisser porter.
« La fille qui se noie » est un récit extrêmement riche, et je suis vraiment contente d’avoir eu l’occasion de le découvrir 🥰
🐻🐻🐻🐻🐻/5
Ps : depuis un moment, il circule sur les réseaux sociaux l’idée que les chroniques sur des romans reçus en service presse seraient biaisées et non « objectives ». Alors, déjà, l’objectivité dans la « critique » littéraire est une utopie, on ne peut pas lire un roman sans ressentir quoi que ce soit. Ensuite, ce n’est pas parce qu’on reçoit un livre en SP qu’on en fera forcément l’éloge. En tout cas, pas chez moi. À vous de vous faire votre propre avis. Ici, on est sur un roman que j’ai adoré. Ce n’est pas le cas de tous mes SP, et ça ne m’empêche pas de le dire 😜