Hey ! 👋 C’est l’heure du King du mois 😄 Et cette fois, on se plonge dans un recueil de nouvelles assez long : « Brume », ici dans sa version en 2 tomes, « Paranoïa » et « La Faucheuse » 💀
« De l’autre côté du lac, David ne distingue absolument rien, sinon une brume qui ne se dissipe pas. Apparue après une tempête d’une rare violence, la masse blanchâtre et informe suscite vite l’inquiétude des habitants. Qui veulent aller se renseigner sur ce qui se passe sur la rive opposée. Mais avant d’avoir pu tenter quoi que ce soit, la brume est déjà là, d’abord infranchissable, puis oppressante, et bientôt terrifiante. David ne peut admettre ce qu’il discerne. Défi de la nature déchaînée ou reflet de son imagination paranoïaque ? Pour lui subsiste une seule, mais paradoxale certitude : tout cela ne peut être vrai…
Chacune des nouvelles de ce recueil révèle l’envers hallucinant d’un décor qui nous est familier, à mi-chemin entre avant-goût d’apocalypse et délire schizophrénique. »
Commençons par « Paranoïa », qui ouvre la danse avec « Brume », la plus longue nouvelle/novella du recueil, et une de mes préférées 🌫 J’adore cette histoire, qui aborde la question de nos comportements devant un phénomène météorologique pour le moins bizarre, et une brume peuplée de créatures clairement pas fréquentables et presque lovecraftiennes. Un texte où la psychologie des personnages est particulièrement poussée, que j’aime beaucoup 😊
Cette novella a été adaptée d’abord au cinéma par Franck Darabont en 2007, puis en série sur Netflix. Je n’ai jamais vu la série. Connaissant déjà bien le film, que j’adore, je ne peux que vous le conseiller, même si la fin est un peu différente. Franck Darabont, à qui je fais toujours confiance pour ce qui est d’adapter du King, a réussi le pari de faire un film fidèle au texte original, en allant même encore plus loin sur la fin 😱 Vraiment un excellent film que je ne peux que vous conseiller 😄
On ne vas pas faire le tour de chaque nouvelle, il y en a beaucoup, mais arrêtons-nous tout de même quelques instants sur « Le singe », qui a récemment (en 2025) été adapté au cinéma par Oz Perkins 🐒
La nouvelle est assez longue et monte petit à petit en tension. Je l’ai plutôt bien appréciée 😊
J’ai aussi vu le film et… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est très différent. Si la nouvelle est davantage dans une horreur plus psychologique, le film se montre particulièrement gore, et même parfois tombe dans le comique-horrifique. Un film assez sympa, mais qui ne me restera pas en tête bien longtemps, même si j’ai passé un bon moment 🤷♀️
Le recueil poursuit sa lancée avec des textes glaçants (« La révolte de Caïn » n’est pas sans rappeler les trop nombreuses tueries sur les campus américains 🥺), un peu de SF, de la paranoïa, et enfin une histoire très angoissante que, personnellement, j’aime beaucoup 😄
On s’arrête en effet sur « Le radeau », dans lequel un petit groupe de jeunes va faire un choix regrettable : aller se baigner dans un lac, en octobre, au milieu duquel se trouve une plateforme en bois. Et dans l’eau, une chose… affamée 😳
J’adore cette nouvelle, qui demande d’avoir l’estomac bien accroché vu certaines scènes 🤢
Cette nouvelle a d’ailleurs été adaptée, en 1987, dans le film « Creepshow 2 », qui regroupe plusieurs adaptations, dont celle-ci, très fidèle et très bien réalisée. Je ne peux que vous conseiller de la regarder, si vous la trouvez 😄
Passons maintenant à la suite avec « La Faucheuse », la « deuxième partie » de ce recueil 💀
« Une machine à traitement de texte, dotée de pouvoirs surnaturels et devant laquelle on ne peut que s’effacer… Un camion conduit par un étrange mais néanmoins zélé laitier, qui vient chaque matin livrer des produits si peu propres à la consommation. Un miroir, qui fait apparaître un reflet bien trop évident de notre condition humaine, trop humaine…
Partout l’ombre de la Mort plane, maîtresse ténébreuse et faucheuse du fil tenu de nos vies… »
Cette partie s’ouvre sur « Machine divine à traitement de texte », une histoire originale qui pose question : si on pouvait changer quoi que ce soit dans notre vie, qu’est-ce qu’on ferait ? 🤔
Je me suis demandé ce qu’était une « machine à traitement de texte », j’ai donc fait quelques recherches. Voici donc le modèle dont parle King dans sa nouvelle 👇
Voilà, si vous connaissiez, dites-le moi 😄
Encore une petite chose par rapport à cette histoire : elle a également été publiée dans une version bilingue, avec un titre différent mais surtout une couverture assez… comment dire… moche ? 😅 Je vous laisse juger 👇
Par la suite, on repart dans des textes originaux (même si « L’homme qui refusait de serrer la main » m’a rappelé une autre nouvelle mais dont je n’arrive pas à me rappeler le titre 🤷♀️), encore un peu de SF, de l’angoisse au milieu d’antiquités, un laitier psychopathe, et quelques nouvelles qui m’ont moins convaincue 🫤
Dans l’ensemble, j’ai préféré les nouvelles de « Paranoïa » par rapport à celles de « La Faucheuse », mais c’était une lecture sympathique, et surtout un recueil qui montre plutôt bien l’étendue de ce dont l’auteur est capable 😄
🐻🐻🐻,5/5
