Et voilà, la première édition du Challenge de la Crypte touche à sa fin… mais quelle fin ! Beaucoup de lectures intéressantes pendant ces 2 mois 😄
J’avais prévu pas moins de 15 livres 😅 Oui… 15 🤪 (ma PAL est par là). Est-ce que ce chiffre un peu fou a été atteint ? Est-ce que j’ai réussi à lire ces 15 livres en 2 mois ? Bonne question… Réponse : ci-dessous 😜
Allez, c’est parti pour le bilan ! 😈
PREMIER NIVEAU – FAIS-TOI PEUR !
Un livre d’horreur
Pour cette première catégorie, j’ai choisi « Rituel de chair » de Graham Masterton. Pour ce qui est du côté horrifique, j’ai été servie 😳
« Charlie McLean est un critique gastronomique qui passe sa vie sur la route. Il décide un jour d’emmener son fils dans un de ses périples pour renouer des liens avec lui. Un restaurant français qui ne figure dans aucun guide culinaire attire alors sa curiosité.
Mais cet endroit est en fait l’antre d’une secte anthropophage qui enlève son fils. Pour le sauver, Charlie devra intégrer l’organisation et se soumettre aux rituels insoutenables qu’exige l’intronisation. »
Le résumé m’avais intriguée et me semblait parfait pour cette catégorie. Je n’ai pas été déçue pour tout ce qui est horrifique, car clairement, il est… disons que certains passages vous coupent franchement l’appétit 🤢
Seulement, au final, j’ai été plutôt déçue de ma lecture. Le récit est plutôt long, et l’histoire tourne parfois en rond. Mais le pire est clairement la fin ! Alors qu’on n’était dans une histoire clairement sordide, mais finalement horriblement plausible, l’auteur fait intervenir le fantastique (pour ne pas dire le mystique) dans son récit, et la toute fin du roman est totalement improbable. Quelle déception !
Je ne le conseille pas aux « âmes sensibles », c’est évident 😅
🐻🐻/5
Un classique du livre d’horreur ou fantastique
Qui ne connaît pas, au moins de nom, H.G. Wells ? Qui n’a jamais entendu parler de « L’homme invisible » ou, celui dont je parle ici, « La guerre des mondes » ? 😨
Après avoir vu la très bonne adaptation de Steven Spielberg (récemment, parce que… j’ai mis le temps 😅), je voulais lire l’œuvre originale. Voilà qui est fait 😄
« Je voyais maintenant que c’étaient les créatures les moins terrestres qu’il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d’un grand corps rond, ou plutôt d’une grande tête ronde d’environ quatre pieds de diamètre et pourvue d’une figure. Cette face n’avait pas de narines – à vrai dire les Martiens ne semblent pas avoir été doués d’un odorat – mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux. […] En groupe autour de la bouche, seize tentacules minces, presque des lanières, étaient disposés en deux faisceaux de huit chacun. Depuis lors, avec assez de justesse, le professeur Stowes, le distingué anatomiste, a nommé ces deux faisceaux des mains. »
Voilà, en guise de résumé, un court extrait de ce roman aujourd’hui classique de la SF. Construit à mi-chemin entre le témoignage et le reportage, nous suivons le narrateur (dont nous ne connaissons d’ailleurs pas le nom) dans son périple pendant l’invasion des Martiens.
Et c’est… particulier 😅 J’ai plutôt bien apprécié la plume de l’auteur (qui a écrit ce roman en 1898, tout de même 😄), mais moins certains éléments. Les descriptions sont, comme vous pouvez le voir, assez complètes, pour autant, je n’arrive pas à me représenter ce « Martien » 😶
Il faut également connaître un minimum la géographie anglaise, en particulier autour de Londres, pour s’y retrouver. L’auteur parle de villages, de rues qui me sont totalement inconnues. Le narrateur semble bien s’y retrouver, moi, j’étais un peu perdue 🤔
C’était toutefois une assez bonne lecture dans l’ensemble 😊 En revanche, si vous n’avez pas vu l’une des adaptations cinématographiques de ce roman (que ce soit celle de 1953 ou celle de 2005), un conseil : ne lisez pas la préface ! Vous vous feriez spoiler la fin 😑
🐻🐻🐻/5
Un graphique d’horreur
Quand Jodie a lancé le challenge, j’avais comme idée de lire « Sayuri » de Rensuke Oshikiri, mon premier manga d’horreur 😄
« Afin de se donner un nouveau départ, la famille Kamiki déménage dans une maison à la campagne. Mais, ce qui devait être un havre de paix se transforme lentement en cauchemar ! »
Ce manga est parfait pour ce thème ! J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui se dégage de cette histoire, même si parfois les événements étaient un peu rapides. La grand-mère présente dans le récit est… WTF c’est quoi cette mamie ! 😳😂 Faut pas la chercher, c’est sûr ! 😅 Et les dessins sont plutôt sympas, surtout les plus sombres 😨
Sorti à l’origine en 2 tomes, il a été rassemblé ici en intégrale, et j’ai clairement apprécié 😄 La première moitié (et donc le tome 1) est, comme le dit l’auteur dans la postface, plutôt introductif et sert à amener progressivement vers la seconde moitié (donc le tome 2), beaucoup plus horrifique 😱
Un manga très sympa que je suis bien contente d’avoir lu en journée 😂
🐻🐻🐻🐻/5
Un roman fantastique
Pour cette catégorie, j’ai choisi de retourner dans l’univers de « La Passe-Miroir » de Christelle Dabos, que j’avais laissé de côté après le tome 1. Mais pourquoi avoir attendu ? Aucune idée 😅
Je laisse ici le résumé du tome 1 pour ne pas vous spoiler si vous n’avez pas encore craqué pour cette saga 😉
« Sous ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons, la jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel. »
Cet univers m’embarque totalement, très rapidement. C’est extrêmement riche, littéralement addictif, et je comprends totalement l’engouement que cette saga a entraîné. Après avoir refermé ce tome, je n’ai plus qu’une envie… lire le tome 3 ! 😅
🐻🐻🐻🐻🐻/5
DEUXIÈME NIVEAU – BOUH !
Un livre d’horreur adapté en film
Film et/ou mini-série, on ne va pas chipoter 😜 Bienvenue dans « Le journal intime de Ellen Rimbauer – Ma vie à Rose Red » de Ridley Pearson, alias le Dr Joyce Reardon 😄
« 1907 à Seattle. Ellen, dix-neuf ans, fille d’un banquier, s’apprête à épouser John Rimbauer, pionner de l’industrie pétrolière. Elle se fait une joie d’aménager le splendide manoir qu’il a fait construire pour elle. Mais très vite de terribles événements surviennent au cœur du domaine : disparitions, morts prématurées, suicides, spectres… Bouleversée par d’étranges manifestations, la jeune mariée en vient à douter de tout, de son mari, de sa demeure et de sa raison… Dans son journal intime, elle témoigne de sa triste vie conjugale, de son attirance trouble pour sa femme de chambre noire et de ses inquiétantes hallucinations. Est-elle victime de son imagination ou est-elle sous l’emprise des pouvoirs surnaturels du manoir ? »
J’ai tellement aimé ce livre que je lui ai consacré un article 😄 Vous pouvez d’ailleurs le retrouver en cliquant juste ici 😜
🐻🐻🐻🐻🐻/5
Un livre avec 1 ou des créatures effrayantes
Les vampyres, ça fait peur, non ? 😅 J’ai donc choisi « La Cour des Miracles » de Victor Dixen 🦇
« À la Cour des Miracles, les rêves les plus merveilleux prennent vie… les cauchemars les plus effroyables aussi. »
« La Cour des Miracles » est le deuxième tome de la saga uchronique « Vampyria » de Victor Dixen. Pour la petite histoire, Louis XIV n’est pas mort, il a été transformé en vampyre et exerce son pouvoir de souverain ténébreux depuis près de 300 ans. Nous sommes donc en l’an 299 (qui correspondrait à 2014 dans notre monde sans vampyres 😄). Jeanne, une simple roturière, se fait passer pour une baronnette afin de venger sa famille, qui a été décimée.
Voilà pour le topo 😄 J’avais donc lu le premier tome, et j’ai choisi le tome 2 pour cette catégorie. On est très loin ici des vampires de la famille Cullen dans Twilight 😅 Ici, les vampyres sont dangereux, très… C’était donc parfait pour la catégorie « créatures effrayantes » 🦇
Si j’avais plutôt bien apprécié le premier tome de la saga, j’avais été un peu refroidie par certains aspects. Roman typiquement Young Adult, il est plein des clichés du « genre » dont une romance sortie un peu de nulle part 😕
Ce tome 2 se rattrape plutôt bien et on a enfin un roman à l’intrigue plus complexe, où les personnages semblent avoir grandis et ne plus être uniquement mus par leurs hormones 😅
Le rythme est sympa, certains éléments pas vraiment surprenants, d’autres un peu plus. On termine sur une note plutôt positive qui présage un troisième tome intéressant. Du moins je l’espère 😅 À voir lorsqu’il sortira 😉
🐻🐻🐻🐻/5
Un livre avec un tueur ou un psychopathe
Ici j’ai choisi « Am Stram Gram » de M.J. Arlidge que j’ai découvert 1000 ans après tout le monde 😅
« Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message : « Vous devez tuer pour vivre. » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale. Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire. Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe. Rien ne sera plus terrifiant que la vérité. »
Voilà, j’ai enfin rencontré Helen Grace… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est unique ! 😳 J’ai adoré ce polar que j’ai littéralement dévoré, et dont j’ai parlé dans un article juste ici 😜
🐻🐻🐻🐻🐻/5
Un livre qui se situe dans un lieu étrange
J’avais ce livre dans ma PAL depuis Noël 2020, c’était l’occasion de le sortir. Pour « un livre qui se situe dans un lieu étrange », quoi de mieux que « La maison des morts » de Sarah Pinborough, ici dans cette superbe édition de chez Milady ? 🤩
« C’est une maison sur une île déserte où des jeunes attendent de savoir s’ils vont mourir. Arrachés à leur famille à la suite d’un diagnostic, ils vivent dans la crainte du moindre symptôme, car alors on les emmènera en pleine nuit au sanatorium d’où personne ne revient. Au dortoir 4, Toby et ses copains trompent l’angoisse comme ils peuvent, repliés sur leurs souvenirs d’avant la condamnation à mort. Jusqu’au jour où l’arrivée d’une nouvelle patiente va tout changer et redonner brusquement à Toby une raison de profiter de chaque jour et même d’espérer. Car on va tous mourir un jour ; ce qui compte, c’est comment ont choisit de vivre. »
Une maison sur une île déserte, c’est suffisamment étrange, non ? 😄
J’avais entendu parler de ce roman, et pas forcément en bien. En effet, il manque un certain nombre d’éléments à cette histoire : les enfants sur cette île sont « Déficients », tombent malades, et ne reviennent jamais du sanatorium. Ok… « Déficients », c’est-à-dire ? On ne le saura pas ! Aucune idée de ce qui se passe en dehors de cette île, qu’elle est cette maladie qui ne semble toucher que les enfants, d’où vient-elle, pourquoi les symptômes sont si variés et imprévisibles… L’histoire ne vous apportera aucune réponse 😅
Toutefois, je me suis plongée avec plaisir dans ce huis-clos en compagnie de Toby, le personnage principal, de ses camarades, et de Clara, celle qui va littéralement changer la vie de Toby. Je n’ai pas besoin de savoir ce dont ils souffrent, pourquoi, quand se situe l’histoire. Tout ceci est secondaire.
L’important, ce sont les relations qu’entretiennent ces enfants les uns avec les autres, dans un environnement qui, sans être totalement hostile, n’est pas franchement bienfaisant non plus. On les occupe mais on ne s’occupe pas d’eux, pas vraiment.
Toby est un jeune homme attachant, qui se réfugie dans le sommeil pour fuir sa nouvelle vie, qui tente de ne pas penser à l’avenir, et qui voudrait oublier son passé. J’ai beaucoup aimé partager ses réflexions, ses doutes, ses envies, même si je ne suis pas un garçon adolescent et ne l’ai jamais été 😅
Clara est une jeune fille solaire, qui bouscule tout sur son passage. Elle vit dans l’instant présent, sa manière de conjurer le sort et ne pas s’inquiéter de l’avenir funeste qui les attend tous.
Évidemment, on a droit à une romance… Mais si bien écrite ! Absolument pas gnian gnian 😆 Ce sont plutôt les premiers émois de deux adolescents qui découvrent la vie et l’amour dans un lieu qui ne s’y prête pas. Et j’ai adoré les suivre tous les deux 🥰
La fin m’a brisé le cœur 💔 je crois que je ne voulais pas la voir venir, ou que j’espérais une fin différente 😔
Je suis très contente d’avoir enfin découvert ce roman bouleversant auquel je ne m’attendais absolument pas 🥺 Une très bonne lecture !
🐻🐻🐻🐻,5/5
Un livre d’horreur à ambiance
Vous êtes-vous déjà retrouvé la nuit, au milieu de nulle part, en plein brouillard ? Plutôt flippant, n’est-ce pas ? 😨 Le brouillard me semblait une bonne idée pour ce thème, j’ai donc choisi « Fog » de James Herbert…
« Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre… »
Le résumé m’avait donné très envie. Le livre, au final, s’est avéré plutôt sympa, mais pas ouf non plus 😕 Si l’idée de base est intéressante, l’histoire traîne souvent en longueur et tourne un peu en rond. Le personnage principal est peu crédible, un peu trop « héroïque / sauveur » et certaines scènes pas franchement utiles. En revanche, pour le côté un peu gore de certains passages, on est pas mal servi 😅
Une lecture mitigée au final. C’était pas mal, mais pas transcendant 😶
🐻🐻,5/5
Un livre d’horreur gore ou dégoûtant
Généralement, avec les « Contes Interdits » on a soit du gore, soit du dégoûtant… soit les deux 😂 J’ai donc sorti « Blanche Neige » de L.P. Sicard de ma PAL 😁
« Une femme coupable d’un crime dont elle n’a plus souvenir.
Une évasion vers une forêt où la noirceur ne vient jamais seule.
La découverte d’un manoir abandonné aux secrets bien cachés.
Des bougies qui s’éteignent, des ombres qui se lèvent, des objets qui se déplacent d’eux-mêmes.
Et des coups qui résonnent contre la porte, avant d’être défoncée… »
Apparemment premier des « Contes Interdits » qui ait été édité, on peut dire que les éditions AdA avaient fait très fort… Dans le genre trash et gore, on est servi 😅
Ces « Contes » sont clairement réservés à un « public averti » tant ils sont difficiles. Ici, par exemple, l’histoire commence très vite sur des relations non consenties. Et c’est très explicite 😳 Il vaut mieux, en effet, être « averti » !
Concernant le style de l’auteur dans cette histoire, j’ai été assez surprise qu’il utilise un vocabulaire et des tournures de phrases très classiques, comme un roman du XIXème pourrait-on dire. Mais les tournures de phrases sont parfois un peu maladroites et on se retrouve avec un balai devenu « ustensile de ménage » 😂 C’est un langage un peu trop soutenu et pas toujours correct, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture 😄
Pour ce qui est de notre « Blanche Neige », et bien, c’est vraiment un personnage très déroutant et on ne sait plus ce qui est réel ou non dans ce qu’elle vit 🤯
Toujours pas dégoûtée des « Contes Interdits », je compte bien m’attaquer à ceux que je n’ai pas encore lu 😈
🐻🐻🐻🐻/5
Un roman gothique
Quand j’entends « roman gothique », je ne peux m’empêcher de penser aux livres de Vincent Tassy. Il m’en reste quelques uns à lire, et j’ai choisi « Loin de lui le soleil » pour me replonger dans l’ambiance si particulière de sa plume 🥀
« « J’ai aimé Alphée dès le premier instant. Comme si je l’avais attendu toute ma vie. Comme si je l’attendais déjà avant même de vivre. Mais de ce premier instant à celui, des années plus tard, où Alphée est devenu Aphelion, qu’y a-t-il eu ? Je ne sais presque rien.
Je voudrais parler de lui malgré tout. Parler de lui, voilà. De sa pâleur, de ses cheveux noirs. De sa voix qu’on entend si peu. De la nuit qui règne sur lui.
Dire son histoire comme je la connais, sans qu’elle ait jamais été dite ou confirmée par lui.
Que chaque mot soit comme prêt à disparaître. Comme une apparition vaine et fragile du désir.
Je ne pourrai pas faire le livre. Seulement l’idée passagère que je me fais du livre. »
Préquelle indépendante d’Apostasie, ce roman prenant et onirique explore le passé d’Alvaron et Aphelion et plonge son lecteur dans d’immenses et fascinantes ténèbres. »
J’avais eu un énorme coup de cœur pour « Apostasie« , que j’ai toujours beaucoup de mal à expliquer. Vincent Tassy me touche profondément, et je ne trouve toujours pas les mots pour exprimer ce que ses récits me font ressentir. C’est vraiment très particulier 😶
« Loin de lui le soleil » n’est pas un coup de cœur, mais il aura tout de même été une de mes meilleures lectures de ce challenge (et de l’année 2021). J’ai adoré retrouver le style si particulier de l’auteur, qui me donne toujours l’impression de lire de la poésie (alors que je n’en lis jamais 😅) et dont je prends toujours le temps de savourer chaque mot.
Une fois encore, je ne saurais expliquer ce qui me plaît tant dans ses romans. Aucun mot de ne peut expliquer réellement toute la beauté de ces histoires si sombres et lumineuses à la fois…
🐻🐻🐻🐻🐻/5
Un thriller
Les thrillers ne manquent pas dans ma PAL 😅 et j’avais « Le désosseur de Liverpool » de Luca Veste, aux éditions L’Archipel, dans mes services presse numériques à lire. C’était une bonne occasion de l’en sortir 😄
« Tous les enfants de Liverpool connaissent la comptine du Désosseur, monstre qui vivrait dans les bois depuis des décennies, enlèverait et tuerait ceux qui s’y hasardent – même si l’on n’a jamais pu prouver son existence…
Un jour, Louise Henderson et son collègue Shipley sont appelés au chevet d’une jeune femme blessée à l’arme blanche, qui affirme avoir été agressée par le Désosseur.
Les deux policiers attribuent d’abord ses allégations au choc subi, mais, peu après, le corps d’un homme est retrouvé là où elle aurait été attaquée, une clairière où l’on identifie des traces du tueur. Ne serait-ce donc pas qu’une légende ?
Il apparaît bientôt que Louise aurait un lien très personnel avec le Désosseur. Que cache donc son passé, qui la hante depuis si longtemps ? »
Et nous voilà avec un thriller plutôt pas mal, mais qui, surtout, souffre malheureusement de nombreuses longueurs. Louise, la personnage principale, n’est pas franchement attachante et ses (trop nombreuses) crises d’angoisse alourdissent le récit. Le rythme est très (trop ?) lent et j’avais parfois envie de sauter des passages pour avancer dans l’histoire. J’ai toutefois apprécié la fin, même si elle n’est pas vraiment surprenante…
Sans être une totale déception, disons que j’attendais plus de ce roman, au vu de son résumé. Comme quoi… 😕 Tant pis, au moins je suis fixée 😅
🐻🐻🐻/5
Un recueil de nouvelles horrifiques
J’avais acheté ce recueil (qui me faisait de l’œil depuis un moment) aux Imaginales. Il était parfait pour cette catégorie 👹😱
« Vous pensiez avoir rencontré une jolie femme, un adorable chat ou un enfant espiègle ? Ne vous fiez pas aux apparences, car dans la mythologie japonaise, elles sont souvent trompeuses. Esprits vengeurs, fantômes tourmentés, femmes-araignées ou cannibales, kimonos hantés, chats voleurs de corps et carpes légendaires : les yokai peuvent prendre des apparences variées, souvent inattendues. On les croise sans le savoir dans des jeux vidéo, mangas et films d’horreur asiatiques.
De nature ambivalente, les yokai brouillent les limites entre le monde matériel et le monde spirituel. Parfois nuisibles, ils ne se manifestent jamais par hasard et pourraient être une incarnation des désordres laissés dans notre époque.
17 nouvelles fantastiques vous mèneront à la rencontre de 20 créatures surprenantes pour un voyage au cœur de la magie cachée du Japon. Grâce aux articles illustrés qui accompagnent les récits, les yokai n’auront bientôt plus aucun secret pour vous.
Et si vous craignez de les rencontrer, ne reculez plus : ils sont déjà parmi nous… »
« Démons japonais », au-delà d’une simple anthologie de nouvelles horrifiques, est également un objet-livre particulièrement soigné, rempli de magnifiques illustrations, et riche en ajouts sur chaque yokai représenté, leurs caractéristiques et leur impact sur la culture japonaise, graphique et cinématographique. Une merveille !
Je lui ai d’ailleurs consacré un article que vous pouvez retrouver ici 😜
🐻🐻🐻🐻🐻/5
Un bouquin documentaire flippant ou glauque
Le témoignage d’un « explorateur » du XVIème siècle, une tribu sud-américaine cannibales, voilà ce que raconte Hans Staden dans « Nus, féroces et anthropophages » 😳
« « C’est moi qui arrive, moi, votre nourriture. » C’est par ces mots que l’arquebusier Staden (fait prisonnier par des guerriers Tupinamba) fut contraint de saluer les femmes qui l’attendaient au village d’Ubatuba, sur le littoral atlantique du Brésil. C’était le prologue obligé du long cérémonial qui culminait avec la mise à mort du captif, suivi du dépeçage, de la cuisson et de la consommation des chairs du cadavre. Le récit de Staden nous fait vivre ses voyages, sa captivité, l’infortune de ses compagnons indiens et métis qui n’échappèrent pas au festin, et son évasion miraculeuse. »
Alors clairement, Staden n’était pas l’écrivain du siècle à son époque 😅 Toutefois, il aura permis, par son témoignage, d’en apprendre plus sur des coutumes qui étaient jusqu’alors inconnues de la plupart des européens. Grâce à lui, nombre d’anthropologues ont pu comprendre mieux les us et coutumes des peuples sud-américains et leur histoire.
Ce livre, intéressant, n’est toutefois pas à mettre entre toutes les mains. Non pas par son sujet (quoi que…) mais pas son style. Si vous n’êtes pas habitué aux récits et essais d’anthropologie, il peut être assez… indigeste 😜 L’écriture est assez basique et parfois un peu brouillonne, mais j’ai tout de même parfois pris plaisir à lire ce petit ouvrage 😊
🐻🐻🐻/5
Un livre d’horreur SF ou post-apo
Pour cette catégorie, j’ai choisi « Alien Earth » de Megan Lindholm (aka Robin Hobb 😄), qui nous offre ici un space opera post-apo absolument dingue 😳
« Quand les Arthroplanes, des créatures insectoïdes à bord de vaisseaux vivants, ont déclarés aux humains que leur planète était mourante, les humains ont accepté leur sort : une grande évacuation était nécessaire. Transportés sur deux planètes jumelles à l’harmonie parfaite, un certain équilibre semble avoir été trouvé. Alors pourquoi demande-t-on à John d’aller vérifier si la terre est belle et bien morte ? Et pourquoi rallier son sol d’origine quand sa propre espèce n’y a plus mis les pieds depuis des centaines de générations ? »
Très peu habituée du genre (les vaisseaux spatiaux, toussa toussa 😅), mais grande amoureuse de la plume de Robin Hobb (et de son « Assassin Royal », même si ce n’est absolument pas la même chose 🤭), j’ai voulu me lancer. Et j’ai vraiment bien fait ! 😄 J’ai consacré un article à ce roman qui a été un coup de cœur total ❤ Vous pouvez le retrouver juste ici 😉
🐻🐻🐻🐻🐻❤/5
Nous voilà au bout de mon bilan 😄 Beaucoup de bonnes voire très bonnes lectures 🥳 quelques moins bonnes 🤷♀️ mais dans l’ensemble, un joli bilan et un challenge que j’espère bien voir revenir en cette fin d’année 2022 ! 😜