Coucou ! 😄 Prêts à vous geler les… 🥶 à avoir froid ? 😂 Petit voyage dans « Une saison pour les ombres », le dernier roman de R.J. Ellory, publié aux éditions Sonatine 😨
« Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l’hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d’acier. Les conditions de vie y sont difficiles. Au-delà du village, il n’y a rien. Juste une nature hostile, quelques ours, des loups.
Aussi quand le corps d’une adolescente du village est découvert aux abords de la forêt, la gravité des blessures laisse supposer qu’elle a été victime d’une bête sauvage.
Ce sera en tout cas la version officielle. Et tout le monde prie pour qu’elle soit vraie. Mais, quelques temps plus tard, le corps d’une autre jeune fille est retrouvé.
Montréal, 2011. Le passé que Jack Deveraux croyait avoir laissé derrière lui le frappe de plein fouet lorsqu’il reçoit un appel de Jasperville. Son jeune frère, Calvis, est en garde-à-vue pour tentative de meurtre. De retour sur les lieux de cette enfance, qu’il a tout fait pour oublier, Jack découvre qu’au fil des années, l’assassin a continué à frapper. L’aîné des Deveraux comprend alors que la seule façon de mettre fin à cette histoire tragique est de répondre à certaines questions, parfois très personnelles. Mais beaucoup, à Jasperville, préfèrent voir durer le mensonge qu’affronter la vérité. »
Pfiou ! Mais quelle histoire ! 😲 Un roman noir prenant, alternant deux temporalités (1972 et 2011, vous l’aurez compris), avec une intrigue complexe et qui happe le lecteur sans le lâcher 😳
J’ai adoré ! C’était sombre, glacial, glauque (certaines scènes sont quand même particulièrement bien… décrites 😅), et passionnant à lire 😄
J’ai adoré le rythme, relativement lent mais sans que ça soit ennuyeux pour autant. Bien au contraire, l’auteur prend le temps de poser son histoire, complexe, et ses personnages, tout aussi intéressants 🧐
J’ai beaucoup aimé suivre Jacques/Jack, dont l’histoire personnelle m’a touchée. Il faut dire que vivre à Jasperville n’est pas des plus facile… L’environnement glacial, perdu au fin fond du Québec, avec ses croyances et ses superstitions, est passionnant à lire, certainement beaucoup moins à vivre 😅
Tout au long du roman, on se pose beaucoup de questions. On apprend beaucoup de choses sur l’enfance et la famille de Jack, mais ça n’aide pas tellement pour découvrir l’identité de l’assassin. Est-ce oui ou non Calvis le coupable ? Est-ce quelqu’un d’autre ? 🤔
J’ai adoré me plonger dans la mémoire de Jack et dans cet environnement très particulier, avec ce rythme qui accélère tout doucement jusqu’au dénouement, auquel je ne me serais pas forcément attendue 😲
L’auteur m’a totalement emportée dans l’hiver québécois et je l’en remercie 🙏 Ce n’est pas rien, je déteste avoir froid 😂
🐻🐻🐻🐻🐻/5