« L’été où tout a fondu » – Et la crème glacée aussi… 🍦

Welcome en Ohio, où il a fait apparemment très chaud 🥵 Parlons un peu de « L’été où fondu » de Tiffany McDaniel, aux éditions Gallmeister 💧

« État de l’Ohio, dans les années 80 : le procureur Autopsy Bliss invite le diable dans sa petite ville de Breathed. Ce n’est pas un démon rouge et cornu comme dans l’imagerie populaire qui répond à cette invitation, mais Sal, un jeune garçon noir aux étranges yeux verts. La famille Bliss, qui le pense échappé d’une ferme voisine, l’accueille chez elle. Le temps d’un été, Sal partage donc la vie de Fielding, de son grand frère Grand, parfaite incarnation de l’idéal américain, de sa mère, qui craint trop la pluie pour s’aventurer dehors, de l’irascible tante Fedelia et de la vieille chienne Granny.
Mais sous ses airs de poète, le jeune homme semble semer l’agitation partout où il va. Canicule sans pareille, événements inquiétants et accidents suspects viennent attiser le climat de discrimination et de ferveur religieuse qui règne sur cet État du Midwest – jusqu’à ce que la suspicion, le fanatisme et la mort s’emparent peu à peu de la ville… »

Tiffany McDaniel s’est fait connaître il y a maintenant quelques années avec « Betty », mais je n’avais pas forcément envie de le lire. En revanche, devant les avis plutôt positif – voire dithyrambiques – que j’ai pu voir et entendre sur ce roman, j’ai voulu découvrir « L’été où tout a fondu ». Et… je suis plutôt déçue 😕

Trop d’attentes ? Possible. Mais j’ai bien failli abandonner ma lecture, et plusieurs fois 😶 En effet, si je reconnais la qualité d’écriture de l’auteure, j’ai trouvé l’histoire très longue, et certains passages franchement inutiles 🙄

Fielding est un vieil homme (d’ailleurs, il semble vivre en 2070 et quelques, puisqu’il dit avoir dans les 70 ans, si je ne me trompe pas) qui raconte un été bien particulier de sa vie. Pourquoi ? À qui ? Aucune idée 🤔 Du coup, certains passages où on se trouve avec le vieux Fielding n’ont, à mon avis, aucun intérêt. On pourrait très bien se contenter de savoir qu’il raconte cet été en particulier sans avoir de digressions sur le gamin qui vit dans la caravane à côté de la sienne… Bref 😑

Le récit s’en trouve alourdi, et j’ai failli plusieurs fois sauter des pages entières tant ce qui était écrit ne m’intéressait pas 😶 On pourrait se passer d’une bonne cinquantaine de pages sans problème 😕

Ça m’aurait d’ailleurs peut-être rendu Fielding plus sympathique. Le seul personnage que j’ai apprécié… ah ben non, aucun. Je ne me suis attachée à personne. Les différents protagonistes sont… superficiels. Un nain, une jeune fille avec une jambe en moins, des ados à peine abordés, un vieux chien tout juste mentionné (à part pour le seul passage qui m’aura touchée un minimum), et évidemment Sal, le fameux diable…

Vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout apprécié ce roman 😕 L’auteure a une très belle plume, c’est vrai, mais ça ne m’aura pas suffit pour me faire aimer son histoire. Je ne pense d’ailleurs pas retenter l’aventure avec un autre de ses romans 😶

🐻🐻/5