« Yumi et le peintre de cauchemars » – L’art doit-il être utile ?… 🖌

Yumi et le Peintre de cauchemars - Brandon Sanderson

Coucou ! 👋 Revoilà notre « Brandy Sandy » préféré avec son dernier projet secret plus si secret 😄 Parlons donc un peu de « Yumi et le peintre de cauchemars », de Brandon Sanderson donc, aux éditions Le Livre de Poche 🖌

« Sur une planète baignée de lumière et écrasée par la chaleur, Yumi est une yoki-hijo, une prêtresse qui invoque les esprits pour venir en aide à son peuple.
Dans une cité froide entourée de ténèbres perpétuelles, Peintre repousse chaque jour les manifestations physiques des cauchemars des habitants grâce à ses pinceaux.
Tout les oppose, ils ignorent même jusqu’à l’existence du monde de l’autre. Pourtant, leurs destins vont littéralement s’entremêler le jour où ils commencent à échanger leur place à chaque réveil. Parviendront-ils à mettre leurs différences de côté et à travailler ensemble afin de sauver leurs peuples d’un désastre imminent ? »

Par quoi commencer… 🤔 Par le moins bon ? Allons-y.

J’ai été un peu déçue par ce roman, ce qui est une première pour moi avec cet auteur 😶 Si je suis loin d’avoir tout lu de ses écrits, je n’avais pas été déçue jusque là. Il fallait bien une exception 😕

Ce que j’aime généralement chez cet auteur, c’est la facilité avec laquelle il crée des univers riches et complexes en quelques mots, et la manière dont il emmène ses lecteurs. Ici, si les environnements des deux protagonistes sont relativement simples à intégrer, ils sont peut-être… trop simples, justement. Un côté Corée médiévale pour Yumi, et plutôt Japon moderne pour Peintre, et voilà. Mouais, on a vu plus original 😕 Et c’est très dommage ! J’aime beaucoup les récits qui s’inspirent de l’Asie, mais là, c’était un peu facile 😶

De même, l’auteur fait constamment référence au Cosmère, ce fameux univers très étendu dans lequel se trouvent quasiment toutes ses histoires. Sauf que, quand on n’a pas encore exploré, par exemple, « Les archives de Roshar », on se retrouve un peu perdu 🤔

Mais bon, on peut faire avec. Enfin, sans 😅 Il faut juste avoir conscience qu’on ne comprendra pas tout en lisant 😶

Concernant les personnages, je dois dire que j’ai eu un peu de mal avec Yumi, que j’ai trouvée très intransigeante et assez butée. À partir du moment où elle se fait une idée de Peintre, elle ne veut plus en changer, et va même jusqu’à nier tout ce qui pourrait la faire changer d’opinion à son sujet. D’accord, son éducation peut expliquer beaucoup de choses, mais à un moment il faut savoir ouvrir les yeux ! 🙄

Peintre est plus complexe, et j’ai de loin préféré son personnage. Il est beaucoup plus intéressant que Yumi par bien des aspects, et surtout beaucoup plus ouvert, malgré ses propres a priori. Les moments passés en sa compagnie, c’est-à-dire de son point de vue, étaient bien plus agréables à lire que ceux avec Yumi 😶

Je craignais une romance trop présente, mais en fait elle prend vraiment beaucoup son temps, et tant mieux 😂 Il y a déjà bien assez de longueurs dans ce roman pour y ajouter les atermoiements de deux jeunes gens amoureux 😅

Une bonne centaine de pages en moins n’auraient pas fait de mal à cette histoire. Certains passages sont redondants (ils prennent un bain, il se posent des questions, encore, et encore…) et l’histoire prend vraiment beaucoup de temps à se mettre en place. Ce n’est vraiment qu’arrivée à environ 65 % du livre que j’ai enfin pris plaisir à ma lecture ! C’était très long 😶

Heureusement, les nombreuses illustrations que l’on retrouve dans cette version collector sont absolument magnifiques. Ne vous fiez pas à la couverture ! Les dessins de Aliya Chen sont très doux, à l’aquarelle, dans des tons de gris et de magenta absolument superbes 😍 J’ai pris beaucoup de plaisir à admirer ses œuvres au fil de ma lecture, et ça m’a bien aidée pour ne pas lâcher le roman 😅

Au final, je ressors de cette histoire avec un avis plutôt mitigé. Parce que j’ai beaucoup aimé la fin ! Il y a de l’action (enfin !) et certains personnages montrent une autre facette à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Une belle surprise 😲 Est-ce que ça rattrape pour autant la sensation d’ennui de la moitié du roman ? Pas sûr 😶

Pour moi, on est loin du meilleur que peut proposer l’auteur. Enfin, on ne peut pas être bon tout le temps, n’est-ce pas ? 😉

🐻🐻🐻/5