Hello 😄 Une petite dystopie, ça vous dit ? Parlons un peu de « QI » de Christina Dalcher, ici aux éditions Nil 🤓
« Le potentiel de chaque enfant est régulièrement calculé selon une mesure standardisée : le quotient Q. Si vous obtenez un score élevé, vous pourrez fréquenter une école d’élite avec à la clé un avenir en or. Si votre score est trop bas, ce sera un internat fédéral n’offrant que des débouchés très limités. Le but de cette politique ? Une meilleure société où les enseignants se concentrent sur les élèves les plus prometteurs.
Elena Fairchild, enseignante dans un établissement d’élite, a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de neuf ans rate un test et part pour une école au rabais à des centaines de kilomètres, elle n’est plus sûre de rien. À part d’une chose : elle doit récupérer sa fille à tout prix. »
Pfiou ! Quelle lecture ! 🤯
Après mon gros coup de cœur pour « Vox« , le précédent (et premier) roman de l’auteure, j’étais très curieuse de voir si c’était un « coup de chance » ou si j’allais accrocher tout autant avec un autre roman 🤔
« Vox » n’ayant pas fait l’unanimité, je me suis tournée vers « QI » avec une certaine appréhension tout de même. Et vu l’état dans lequel j’ai fini ma lecture (😭🤧🥺), je crois que vraiment, cette auteure à toute sa place dans ma bibliothèque 😄
Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman 😄 J’ai beaucoup aimé Elena qui, et sur ce point je ne suis pas vraiment d’accord avec le résumé, n’est pas tout à fait en soutien de ce système où chaque activité de la vie de chacun entraîne une notation qui, à terme, définit ce que l’on a le droit de faire ou non, quel métier exercer et à quel endroit, etc. Les enfants ne sont pas les seuls touchés, leurs parents aussi. Et dans une famille, chacun est impacté par le « score Q ». Ainsi, si un enfant a de mauvais résultats scolaires, cela impactera également le score Q de ses parents, et inversement 😶
Chacun se trouve donc responsable, non seulement de ses propres actes, mais également de ceux de ses proches 😳
J’ai beaucoup aimé découvrir les origines de ce fameux score Q et la jeunesse d’Elena qui, adolescente et jeune adulte, est un peu plus difficile à apprécier. Toutefois, en tant qu’adulte et mère, elle m’a beaucoup plu 😄
Ce récit est glaçant par son réalisme. On s’imagine très bien ce système se mettre en place, et clairement, ça ne donne pas envie 😨
Ce roman, à l’instar de « Vox », a été un gros coup de cœur. J’ai absolument tout aimé : les explications claires sur ce score Q, Elena, j’ai absolument détesté son mari (un vrai … 🤬), la fin m’a laissée en larmes 😭 Et c’est exactement ce que je recherche dans mes lectures : les émotions fortes 😁
Seul petit point négatif : le titre 😅 En effet, à aucun moment on ne parle de QI, le score Q étant bien plus complexe et complet que le calcul du quotient intellectuel. J’aurais préféré un titre du genre « Score Q » ou tout simplement « Q », comme pour la version originale. Mais bon, c’est un choix 😅
Si vous avez aimé « Vox », je vous conseille très très fortement ce roman ! Excellent, vraiment 😄
🐻🐻🐻🐻🐻❤️/5