Lire en anglais – Pourquoi et comment ? 😄

Pourquoi et comment lire en anglais ?

Hello ! 😄 Today we are going to talk about reading in English 😋 Aujourd’hui, nous allons parler lecture en anglais 😁

Si ça peut vous rassurer, la suite sera presque uniquement en français 😂

Voilà plusieurs mois que j’ai envie de proposer cet article, et comme je vois passer de plus en plus de vidéos sur le sujet, je me dis que c’est le moment de partager ma toute petite expérience de la lecture en VO ☺️

D’abord, laissez-moi vous parler un peu de moi – promis, ça sera rapide 😜 – et vous donner quelques arguments en faveur de la lecture en anglais 🥰

POURQUOI ?

En plus de ma passion pour les livres, je me suis mise au crochet il y a quelques années, pour m’éviter de penser à une période où je cogitais un peu trop 🤯 Et rapidement, parce que je trouvais souvent des modèles qui me plaisaient mais étaient écrits en anglais, je me suis mise à les traduire (pour mon usage personnel, évidemment). Une fois qu’on connaît les significations des abréviations spécifiques à ce loisirs créatif, le reste roule tout seul 😄

Mais pour autant, et pendant très longtemps, je n’ai pas ressenti d’envie particulière de lire en anglais. J’avais mes livres en français, j’attendais bien patiemment (ou pas 😅) les traductions des romans qui me faisaient envie, et ça me suffisait. 

Récemment, je me suis amusée à chercher quel est mon niveau d’anglais (il y a pléthore de sites pour ça 😄), et celui-ci est apparemment relativement moyen (A2, ou niveau bac, si j’ai bien tout compris 😅). Est-ce que ça m’arrête ? Pas du tout 😝

Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi je me suis mise à la lecture en anglais ? Et bien, il y a plusieurs raisons.

Tout d’abord, je n’avais pas forcément envie d’attendre qu’une traduction soit proposée, d’autant que, pendant très longtemps, j’ai surtout acheté des livres de poche. Alors attendre que le livre soit traduit, puis attendre qu’il sorte en format poche, ça signifiait parfois patienter pendant au moins 2 ans avant de pouvoir lire un livre ! Les délais sont aujourd’hui beaucoup plus courts, mais ça reste encore parfois frustrant d’attendre 😅

Autre raison pour se mettre à la lecture en anglais : le livre qu’on veut… ne sera pas traduit. Prenons un exemple concret : la trilogie « Meurtre, mode d’emploi » de Holly Jackson. Les deux premiers tomes ont été publiés en français par les éditions Casterman. Mais il a été annoncé sur leur compte Instagram que le troisième tome (et le préquel, certainement) ne serait pas traduit car n’étant pas compatible avec leur ligne éditoriale. Ça arrive… Ça, ou des ventes insuffisantes qui laissent les lecteurs sont conclusion à leur saga préférée 🥺

Alors, pour ne pas commencer une saga et ne jamais pouvoir la terminer, lire en anglais peut être une bonne alternative 😄

Ensuite, et c’est très bête, choisir un livre en anglais peut être une question… de couverture 😅

J’ai publié un article sur la trilogie « Cassidy Blake », que j’ai lue intégralement en anglais. Pourquoi avoir choisi la VO ? Parce que je n’aime pas du tout la couverture française proposée par Lumen, vraiment beaucoup trop jeunesse à mon goût 😅 Voyez par vous-même :
Cassidy Blake 1 - Victoria Schwab (version française)Cassidy Blake 1 - Victoria Schwab (version anglaise)Évidemment, là c’est propre à chacun. Je n’aime pas la couverture VF, mais vous peut-être que si, et c’est très bien 😄

Ce qui peut également motiver le choix du passage à la lecture en anglais, c’est le prix du livre. Ça peut paraître un peu trivial, mais ça compte également ! 😅

Reprenons l’exemple précédent avec la trilogie « Cassidy Blake ». Chaque tome de la version française coûte 15 euros, ce qui fait donc 45 euros au total pour la trilogie. Si on cherche bien, on peut trouver la même trilogie en anglais pour environ 30 euros, soit une jolie économie tout de même, et choix que j’ai fait 😅 Le petit avantage d’acheter (en tout cas en ligne) des livres en anglais, c’est que ceux-ci sont finalement assez souvent en promotion, ce qui n’est pas possible avec les livres en français (la Loi Lang fixant un prix unique pour un livre donné, quel que soit l’endroit où vous l’achetez – en neuf, évidemment).

De même, les livres en anglais sont assez souvent moins chers que les versions françaises. Alors bien sûr, la qualité est très différente. Par exemple, on retrouve très souvent, dans les livres anglophones, des formats « semi-poche » (plus grands qu’un format poche, mais plus petits qu’un broché), et le papier se rapprocherait plutôt de la texture du papier recyclé. Personnellement, ça ne me gêne pas du tout, mais c’est à nouveau au goût de chacun 😄 (Attention ! Je ne parle pas des éditions reliées, pour lesquelles la différence de prix est plus minime)

Mais alors, pourquoi les livres en français sont-ils finalement plus chers ? Et bien tout simplement à cause de la qualité générale de l’objet (couverture, épaisseur et qualité du papier), mais aussi parce que pour avoir une version française, il faut bien quelqu’un pour s’occuper de la traduction, et quelqu’un qui voudra, bien sûr, être payée pour son travail 😅 Donc entre le prix du papier (qui a tout de même bien augmenté ces derniers mois) – et des matières premières en général – et les rémunérations de tous les acteurs du livre, le prix est forcément un peu plus élevé. Et puis bien sûr, il y a aussi la quantité imprimée ! Le marché anglophone étant, évidemment, bien plus important que le marché francophone, le nombre d’ouvrages en circulation est d’autant plus important. Et plus on imprime, moins ça coûte cher, forcément 😉

Le critère du prix n’entre pas toujours en ligne de compte dans mon choix de lire un roman en anglais ou en français, mais ça peut être déterminant. Je souhaite soutenir le plus possible les différents acteurs du livre, mais j’ai aussi un budget à respecter 😅

Une autre raison qui me fait aller vers la version originale, c’est la traduction. La plupart du temps, les romans sont traduits et proposent l’intégralité du texte, mais parfois ça ne semble pas être le cas, comme avec « Le château solitaire dans le miroir » (« Lonely castle in the mirror ») de Mizuki Tsujimura, publié en France chez Milan. Pour le coup, la version originale est plutôt le japonais, mais ça reste assez parlant.
Le château solitaire dans le miroir - Tsujimura MizukiLonely Castle in the Mirror - Mizuki TsujimuraPour bien vous montrer ce qu’il en est, voici quelques lignes de la version française : 

« Je fais souvent ce rêve : une nouvelle arrive dans la classe.
Une fille vraiment bien, parfaite à tout point de vue. Tout ce qu’elle fait, elle le fait bien.
Une personnalité d’exception, toujours gaie, gentille, bonne en sport, et intelligente aussi. Au point que tout le monde veut être ami avec elle. »

Et les mêmes lignes, mais en anglais :

« I sometimes find myself dreaming.
A new transfer student has started at our school, and everyone watts to be friends with them. The most cheerful, kind and athletic person in our class. And smart, too.
Out of my classmates this new student picks me out with a generous smile, as dazzling as the sun, and says, ‘Kokoro-chan, it’s bien such a long time’. »

Et la traduction via ma petite appli 😅 :

« Je me surprends parfois à rêver.
Un nouvel étudiant est transférée dans notre école, et tout le monde veut être ami avec lui. La personne la plus joyeuse, gentille et sportive de notre classe. Et intelligente aussi.
Parmi mes camarades de classe, cet nouvel élève me choisit avec un sourire généreux, aussi éblouissant que le soleil, et me dit : ‘Kokoro-chan, ça fait tellement longtemps’. »

Ça se joue à pas grand-chose, c’est vrai. Le choix du féminin pour « la nouvelle étudiante » est certainement justifié par la suite, mais sans lire le roman, je ne peux pas dire. Le terme anglais « student » étant neutre par nature, on ne peut juger sans la suite. J’ai donc choisi arbitrairement le masculin, mais je peux me tromper 😅

Dans tous les cas, on voit que la traduction française est « simplifiée » par rapport à la version anglaise. Ça n’enlève sûrement rien à la qualité du roman, mais sachant qu’il est plus aisé de passer du japonais à l’anglais plutôt que du japonais au français, je me tournerai personnellement vers la version anglaise 😅

Une autre raison pour se tourner vers la version anglaise : la qualité de la traduction. Sur ce point, ça reste très subjectif. Pour ma part, n’étant pas traductrice moi-même, je ne me permettrais pas de juger le travail des professionnels. Toutefois, lorsque je lis des « réponds-je », « m’enquiers-je », « me morigéné-je » ou « l’interromps-je » (comme dans le premier tome de la saga de Naomi Novik : « Éducation meurtrière »), j’ai juste envie d’abandonner très vite, justement à cause de la traduction… Je déteste cordialement ces tournures grammaticales, techniquement justes mais tellement désagréables à lire 😅 Pour ce qui est de cette saga, je n’ai pas renoncé à la lire. Mais si l’occasion se présente, ce sera en VO 😄

Ce qui m’a également motivée à tenter la lecture en anglais, c’est le désir de découvrir la « vraie » plume de certains auteurs. Par exemple, Stephen King 😄

Un des premiers romans que j’ai acheté en VO, c’est « Misery », que j’ai déjà lu en VF. Comme il est souvent conseillé de débuter par un livre qu’on a déjà lu et donc qu’on connaît, je me suis dit que ce serait une bonne idée. Sauf que non, pas du tout 😂 J’ai tenté, mais la plume de King est bien trop riche pour se tenter avec mon niveau 😅

J’y ai donc réfléchi, et voilà mes propres conseils pour commencer à lire en anglais, ceux qui me paraissent les plus pertinent, ceux qui ont fonctionné pour moi en tout cas 😂

MES CONSEILS

Un des conseils qui ressort souvent dans des blogs ou des vidéos, c’est de commencer par des graphiques, ou du jeunesse, ou même les deux 😄

Je suis tout à fait d’accord. Il vaut mieux commencer par une lecture « facile », avec un vocabulaire simple, pour voir où on se situe. Dans le cas d’un graphique, le dessin peut également aider à la compréhension. C’est une bonne entrée en matière 😄

Ensuite, et c’est, à mon sens, un point essentiel : ne pas essayer de tout traduire, voire ne pas essayer de traduire du tout, mais simplement lire les mots, les laisser nous « imprégner », et passer à la phrase suivante une fois qu’on a compris l’idée générale. 

Au début, c’est assez déroutant. On a tendance à vouloir traduire en français, sauf que l’ordre des mots est différent en anglais et en français, et l’exercice peut vite se montrer fatiguant et décourageant. Mais plus on avance dans la lecture, plus ça devient facile.

L’idée est plutôt de ne traduire que les mots qu’on ne comprend vraiment pas, et qui empêchent de saisir l’idée générale de la phrase. Dans ce cas, il vaut mieux prendre le temps de rechercher le mot qui pose problème. Si trop de mots vous empêchent de comprendre votre lecture, c’est que, peut-être, le texte est encore un peu trop complexe. C’était mon cas avec « Misery » 😅 J’y reviendrai un jour, quand j’aurais acquis plus d’expérience et de vocabulaire 😋

Il paraît également qu’il serait plus facile de se tourner d’abord vers les romans contemporains ou les romances. Sur ce point, je suis mauvaise élève, n’ayant lu que du fantastique et un roman gothique 😅 Je conseillerais plutôt de tenter un roman dans un genre que vous aimez, que vous avez l’habitude de lire, et éventuellement du young adult. Personnellement, ça fonctionne assez bien 😄

Enfin, mon dernier conseil, et celui que j’applique le plus souvent quand je veux acheter un livre en anglais : lire le résumé. Si on le comprend, le reste devrait suivre 😂

En bref : commencer par des textes simples (et éviter les pavés, mais c’est une évidence 😂), ne pas tout traduire mais se laisser porter par le texte, et avant d’acheter, lire le résumé 😁

J’ajouterai juste une dernière chose : il faut de la patience. Lire en anglais quand on n’est pas habitué, ça prend plus de temps que de lire en français. Il faut davantage réfléchir, et notre cerveau doit s’adapter à une langue qui ne nous est pas forcément naturelle. Mais plus on lit en anglais, plus on lit vite, je l’ai remarqué au fil de mes lectures 😊

Alors ? Go lire in English ? 😄