Hey ! 👋 Aujourd’hui, « petit » retour sur une dystopie bien connue : « Divergente » de Veronica Roth, ici aux éditions Nathan 🧬
« Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Érudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est ; les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été avertie qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire. »
Bon ! Par où commencer 🤔
Tout d’abord, je me dois de préciser que tout au long de ma lecture de cette trilogie, je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec une autre saga dystopique bien connue : « Hunger Games« , de Suzanne Collins 😶
J’avais en tête que les deux séries avaient une date de sortie très proche, et après vérification, je m’étais un peu plantée 😅 « Hunger Games » a débuté en 2008, et « Divergente » en 2011. Pour autant, on voit souvent d’un côté les fans de Suzanne Collins, et ceux de Veronica Roth, et je voulais comprendre pourquoi 🤔 Quand j’ai trouvé les 3 tomes de « Divergente » en occasion pour un prix dérisoire, je n’ai pas hésité 😄
Et… Je sais maintenant de quel côté je me situe, et ça ne joue pas en faveur de Veronica Roth 😶
Si vous avez aimé « Divergente », ne me sautez pas à la gorge 😅 mais la suite ne va pas vous plaire 😶
Je n’ai pas du tout apprécié ma lecture. À cause de cette comparaison avec « Hunger Games » ? Peut-être, mais objectivement, on est très très loin de la dystopie ado très poussée que j’avais beaucoup aimée 😶
Dans « Divergente », l’idée est intéressante mais ne va pas au bout des choses. La séparation en factions est tout de même bien marquée et les personnages secondaires sont souvent plutôt en accord avec leur faction. Toutefois, la divergence est à peine expliquée au début et il faut attendre les tomes suivants, et en particulier le dernier, pour mieux comprendre en quoi ça consiste vraiment 😕
Ça, à la limite, je pouvais faire avec. Après tout, ne pas avoir toutes les réponses tout de suite, c’est aussi bien. En revanche, le reste…
En effet, le rythme est… inégal, dans le sens où tout est très rapide. Béatrice/Tris intègre la faction qu’elle a choisie, extrêmement différente de celle d’où elle vient, entame son initiation, et devient un crack en quelques jours/semaines à peine… Mouais 🙄
Évidemment, dans ce genre de récit, on retrouve l’inévitable romance… Et franchement, je m’en serais bien passée ! À l’image de l’initiation de Tris, c’est trop rapide, trop « facile », trop… Non mais faut arrêter avec ces pseudo romances en mode « oh qu’il est beau et fort, je l’aime ! » / « oh, qu’elle semble fragile tout en étant forte, je l’aime ! » Pitié ! Les hormones, ça vous parle ? Ce n’est pas de l’amour ! 🤦♀️
Bref, je ne vais pas m’énerver, mais franchement, ce genre de trope est juste insupportable…
D’autant que Tris n’est pas franchement attachante, voire même carrément agaçante. Elle passe de la jeune fille pleine de doutes à la jeune femme un peu trop sûre d’elle en trop peu de temps, et reproche sans arrêt à son « amour » de lui cacher des choses quand elle-même ne fait que lui mentir… Non mais sérieux ! 😤
Les deux premiers tomes se concentrent sur Tris, mais le troisième tome laisse également la parole à Quatre, qui devient un second personnage principal, et… Soyons honnête, ça ne sert à rien si ce n’est embrouiller la lecture. La première personne du singulier est utilisée pour chacun, et je me suis souvent perdue en oubliant qui parlait dans certains chapitres. C’était plus perturbant qu’autre chose 😕
La fin… m’a laissée totalement indifférente tant le troisième tome m’a agacée. En effet, quand tout est révélé, personne ne réagit vraiment, comme si tout était normal ou presque, alors que… non, vraiment pas ! Ce troisième tome m’a même donné une sensation de redite des précédents, et encore une fois la « romance » est beaucoup, beaucoup trop présente.
Quant à l’épilogue, il est, à mon sens, totalement inutile et dispensable et je me suis beaucoup ennuyée en le lisant 🥱
Je ressors de ces lectures plutôt frustrée tant l’univers aurait pu être tellement plus poussé, tellement plus intéressant ! 😕
Autant dire que si j’ai très envie de relire les « Hunger Games », les tomes de « Divergente », eux, ne resteront pas dans ma bibliothèque 😶
🐻🐻/5
