« Différentes saisons » – Du bon et du moins bon… 🍂

Hello ! 👋 C’est l’heure du « King du mois » 😄 et aujourd’hui, j’aimerais vous parler de « Différentes saisons » 🍂

« Un innocent condamné à perpétuité cherche à s’évader ; un jeune garçon démasque un ancien nazi dans une petite ville de Californie ; des gamins partent à la recherche d’un cadavre ; un médecin raconte l’histoire d’une jeune femme célibataire et enceinte dans les années 30…
Rien de commun, en apparence, entre ces quatre thèmes. Mais derrière ces héros d’âges et de milieux très différents, c’est la société américaine que dissèque Stephen King, avec le souci du détail et du mot juste, le sens de l’observation, du suspense et de l’humour noir qui le caractérisent. L’Amérique ne sort pas indemne de cette vivisection. Nous non plus… »

Ce livre est, à tort, qualifié de « recueil de nouvelles ». Je dirais plutôt qu’on est là devant un « recueil de novellas ». Seulement quatre histoires en plus de 600 pages, ça fait quand même une moyenne de 200 pages par histoire 😅 Et 200 pages, c’est parfois très long 😶

Commençons par les histoires que j’ai moins apprécié (comme ça, on terminera sur une bonne note 😆)

Concernant « Le corps », où il est question de quatre copains qui partent en vadrouille à la recherche d’un cadavre, je dois dire que je me suis souvent ennuyée. Je ne suis ni jeune (enfin, pas autant que ces enfants 😂), ni un garçon, ni n’ai grandi dans les années 1960. C’est peut-être pour ces raisons que je n’ai pas été particulièrement touchée par cette histoire 🤷‍♀️ Je l’ai trouvée très longue, lente, et j’avais hâte d’en venir au bout. Pas vraiment une réussite, en ce qui me concerne.

Ce récit a été adapté au cinéma par Rob Reiner en 1986 sous le titre « Stand by me », mais je ne l’ai jamais vu. Autant dire que ce n’est pas prévu au programme 😅
Passons maintenant à la dernière novella du recueil : « La méthode respiratoire », seule histoire où le fantastique est présent. Je l’ai un peu plus appréciée que la précédente, mais je n’ai pas réussi à entrer vraiment dans le récit. J’ai l’impression d’être restée en surface, comme s’il manquait quelque chose pour que j’accroche à l’histoire. Je n’ai pas grand chose de plus à en dire. C’était… la plus courte, je pense, et tant mieux 😅

Allez, ne restons pas sur une fausse note et parlons un peu de « Un élève doué ». Cette novella, certes un peu longue, est une de celles que j’ai préférées pour son côté psychologique assez poussé. C’est une des grandes qualités de Stephen King, et cette histoire est, selon moi, particulièrement représentative de ce qu’il peut proposer en termes de récit qui soit à la fois prenant, riche, parfois effrayant (surtout pour son réalisme), et sans aucune once de fantastique. Une très bonne histoire 😄

Quant à la dernière (et première du recueil), « Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank », elle est clairement ma préférée, certainement en grande partie à cause de son excellente adaptation de Franck Darabont, sortie sous le titre « Les Evadés » (ou encore « The Shawshank redemption ») en 1994. Là encore, pas de fantastique, juste une histoire humaine. J’ai toutefois tendance à davantage apprécier le film, qui est vraiment très bien réalisé 🥰
Un recueil en demi-teinte, donc, peut-être un peu « ancien ». Mais toutes les histoires ne sont pas à laisser de côté pour autant 😉

🐻🐻🐻/5