« Quand je serai grand » – Je serai…

Coucou ! « Alors, qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? » Voilà la question que nous pose Alexis Marzocco avec son roman « Quand je serai grand », qu’il m’a très gentiment proposé de découvrir

« Stanislas est convaincu d’avoir flingué son karma.
Ce doux rêveur provincial, geek à ses heures, ferait tout pour être écrivain. Sans comprendre le comment du pourquoi, le voilà pourtant devenu enquêteur de personnalité, chargé de dresser le portrait des pires crapules de la région parisienne, du petit voyou fan de Pablo Escobar au sexopathe strabique compulsif. Catapulté en milieu hostile, confronté à l’univers carcéral et à une colocation tenue par des propriétaires ignares et cupides, Stan doit brusquement faire face à ses pires cauchemars. Ses rêves survivront-ils à ce tourbillon de folie ?

Un livre drôle, des personnages farfelus, le tout inspiré de faits réels ! »

Tout d’abord, merci beaucoup à l’auteur pour m’avoir fait découvrir ce deuxième roman, très différent du premier En effet, j’ai découvert sa plume en mars 2021 avec « Obsolètes », dont j’avais parlé ici. Dans « Quand je serai grand », point de SF mais un roman contemporain un poil autobiographique

J’ai à nouveau beaucoup aimé le style de l’auteur, dont on sent qu’il a réellement vécu certains des événements qu’il relate. Je n’imagine pas avoir des propriétaires pareils Ils sont vraiment hallucinants

Tout comme Stanislas, j’ai travaillé à une période de ma vie dans le judiciaire. Absolument pas dans le même contexte ni le même genre de travail, mais l’histoire de ce jeune homme m’a toutefois rappelé certains souvenirs

Depuis que Stanislas est tout petit, on lui demande ce qu’il voudra faire quand il sera grand. Clairement, nous avons tous eu droit à cette question, et « je ne sais pas » n’est pas une option Cette injonction à avoir déjà une idée bien précise de notre futur métier alors qu’on est enfant est souvent source de stress, et quand on ne sait pas, on invente. Plutôt rares sont ceux qui font aujourd’hui le métier qu’ils voulaient faire « quand ils seraient grands » Si c’est votre cas, vous avez de la chance

Stanislas, lui, veut être écrivain. Mais il peine à trouver un éditeur, alors il finit par accepter un boulot alimentaire, dans un univers difficile pour lequel on ne l’a pas vraiment préparé

Stanislas est un jeune homme attachant, à qui il est très facile de s’identifier. J’ai beaucoup aimé ce personnage, que j’avais envie de prendre sous mon aile pour le rassurer : oui, ce boulot est difficile, mais accroche toi, garde tes rêves et tu finiras par y arriver

Stanislas, c’est un peu chacun de nous : quand il était petit, il ne savait pas ce qu’il voulait faire, alors il inventait. Parce qu’il n’est pas toujours facile de trouver sa voie…

Personnellement (et professionnellement), je n’ai pas encore atteint ce niveau Mais je ne désespère pas Ce que nous rappelle l’auteur ici, c’est qu’il faut croire en ses rêves, quoi qu’il arrive, et qu’il faut s’entourer des personnes qui nous font du bien.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a beaucoup fait sourire. J’ai passé un très bon moment avec Stanislas et avec l’auteur (qui est, je pense, un peu son personnage ), et c’était un réel plaisir à lire. Un roman doudou, un bonbon qui adoucit le quotidien

,5/5