Hello ! 😄 Aujourd’hui je vous emmène faire une petite ballade aux États-Unis, en forêt, avec « Sorrowland » de Rivers Solomon, publié aux éditions Aux Forges de Vulcain 😄 Je vous préviens, ça va secouer 😵
« Vern est enceinte de sept mois et décide de s’échapper de la secte où elle a été élevée. Cachée dans une forêt, elle donne naissance à des jumeaux, et prévoit de les élever loin de l’influence du monde extérieur.
Mais, même dans la forêt, Vern reste une proie. Forcée de se battre contre la communauté qui refuse son départ, elle montre une brutalité terrifiante, résultat de changements inexplicables et étranges que son corps traverse.
Pour comprendre sa métamorphose et protéger sa petite famille, Vern doit affronter le passé et l’avenir. Trouver la vérité signifiera découvrir les secrets du culte qu’elle a fui, mais aussi l’histoire violente de Amérique qui l’a produit. »
Avant de commencer, j’aimerais faire un point sur les nombreux trigger warnings de ce roman : racisme, viol, secte, misogynie, automutilation, suicide, cruauté envers les animaux et violence en général, homophobie. Vous l’aurez compris, ce récit est très dur et réservé à un public averti.
Je ne connaissais pas encore la plume de Rivers Solomon, mais en passant dans ma librairie de manga (et pas que) préférée, une des libraires m’a dit avoir commencé ce roman, qu’elle me conseillait vivement alors qu’elle n’en avait lu qu’une trentaine de pages. Devant son enthousiasme, j’ai fini par craquer, j’ai acheté le livre, et je l’ai attaqué presque immédiatement… Le temps de prendre la photo 😅
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il démarre très fort 😳 Dès les premières pages, on comprend à quoi on a affaire. Vern est en fuite, de nuit, en pleine forêt, sur le point d’accoucher et poursuivie par… on ne sait pas trop quoi 😨
La suite n’est pas vraiment tendre non plus avec Vern, qui va survivre en forêt pendant un bon moment, subissant les changements de son corps qu’elle ne s’explique pas (et nous non plus d’ailleurs). Oui, attendez-vous à une dose de fantastique dans ce roman 🤔
J’ai adoré ce livre ! Il est dur, envers les personnages, mais aussi le lecteur. L’auteure ne ménage personne et dénonce énormément de choses à travers son histoire. C’était passionnant, et j’ai dévoré ses 500 pages sans m’en rendre compte 😳
J’ai beaucoup aimé Vern, jeune femme très forte, solitaire, mais qui ne cesse de se chercher et de comprendre les liens qu’elle tisse avec ses proches. Elle m’a beaucoup touchée et j’avais très envie de l’aider 🥺
Même si les sujets abordés dans ce roman sont très nombreux, j’ai aimé la manière dont l’auteure les aborde, avec justesse. Rien n’est inutile, rien n’est en trop. Très critique envers la société (américaine en particulier), l’auteure dénonce sans concession. Moi qui apprécie tout particulièrement les critiques sociales, j’ai été servie ! 😄
Je ne conseillerais certainement pas ce roman à tous. Comme je l’ai précisé en début d’article, les sujets difficiles sont très nombreux, et le style de l’auteure ne plaira pas à tout le monde. Pour moi, en revanche, c’est une belle découverte et je compte bien lire d’autres ouvrages de cette auteure 😄
J’ai eu beaucoup de mal à écrire cet article, parce qu’il est difficile de dire ce que j’ai aimé sans spoiler 😅 Si vous avez le cœur bien accroché, laissez-vous tenter 😜
🐻🐻🐻🐻🐻/5