« Pinhead » – N’ouvrez pas la boîte !

Coucou ! C’est le dernier livre du Challenge de la Crypte que je n’ai pas encore chroniqué, c’est l’heure de parler de la duologie « Pinhead » de Clive Barker, avec cette superbe édition de chez Bragelonne

Tout d’abord, nous avons « Hellraiser »

« Il avait enfin résolu le puzzle de la boîte de Lemarchand.
Il se tenait sur le seuil d’un nouveau monde de sensations exacerbées. D’ici quelques instants, les Cénobites – qui ont passé l’éternité à la recherche de la sensualité ultime – seraient là. Ils allaient pouvoir lui révéler les secrets les plus sombres qui le transformeraient pour toujours.
Mais avec les plaisirs les plus exquis viendront une douleur sans pareille.
Afin d’échapper à ses tortionnaires, et de retourner dans son monde, il allait avoir besoin de l’aide de sa belle-sœur, Julia, la femme qui l’aimait. Mais par-dessus tout, il allait avoir besoin de sang… »

Plus petit tome des deux, c’est aussi celui que j’ai le moins aimé L’histoire est très sympa, les scènes horrifiques assez peu présentes, les personnages ne sont pas franchement attachants… Mais c’est une bonne introduction au monde des Cénobites

Ensuite viennent « Les Évangiles écarlates » et là…

« Cela fait des années que Harry D’Amour, détective de l’étrange et du surnaturel, habitué à affronter créatures magiques et malveillantes, lutte contre ses propres démons. Lorsqu’il met la main sur un artefact ancien – un cube-puzzle capable d’ouvrir un portail sur l’Enfer lui-même –, des démons, véritables ceux-là, ne tardent pas à s’ajouter aux siens. Harry se retrouve bientôt entraîné dans un terrifiant jeu du chat et de la souris, à la fois sanglant, troublant et brillamment sophistiqué… »

Ce tome, beaucoup plus long que le premier, a été mon préféré J’ai adoré l’histoire, les personnages sont originaux, et on se retrouve en plein cœur de l’enfer, chez Pinhead, qui a une idée très précise en tête et ne compte pas s’en défaire

C’était gore, bien écrit, bien rythmé, et on sent que l’auteur a beaucoup évolué dans son style entre « Hellraiser » et ce tome Il faut dire que 15 ans séparent les deux romans !

Si « Hellraiser » m’a entrouvert les portes de l’univers de Clive Barker, « Les Évangiles écarlates » m’ont fait entrer et j’ai adoré ce petit voyage en enfer Certaines scènes sont assez gores, alors… à réserver à un public averti

Si vous n’avez pas peur, je vous conseille évidemment cette duologie, dans cette édition en particulier. En effet, elle est truffée d’illustrations particulièrement belles (enfin, à mon goût ) et les en-têtes de chapitres sont également illustrées. Une vraie beauté !

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