Hello ! 👋 J’ai mis le temps, mais ça y est, je suis retournée dans l’univers créé par Andrzej Sapkowski, « Le Sorceleur », avec le tome 2 : « L’épée de la Providence », aux éditions Bragelonne ⚔️
« Geralt de Riv, le mutant aux cheveux d’albâtre, n’en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres légendaires.
Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs et à l’enseignement qui lui a été prodigué, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l’espoir.
Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, va donner un sens nouveau à l’existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin ? »
J’avais moyennement apprécié le premier tome, « Le dernier vœu », et son format nouvelles que j’avais trouvé peu accessible à des novices en « Sorceleur », je m’attendais un peu à la même chose avec ce deuxième tome, puisqu’on a encore ici un recueil. Je ne sais pas si c’est parce que je m’y attendais ou parce que j’avais déjà mis un pied dedans, mais ça a été plus simple, finalement 😅
Je ne dirais pas pour autant que ça a été une franchement bonne lecture, et pour plusieurs raisons 😶
Dans le premier tome, j’ai l’impression que le personnage de Jaskier était un peu moins présent. Dans ce tome, en revanche, il est bien là et prend parfois un peu trop de place à mon goût. Il faut dire que je n’apprécie pas particulièrement ce personnage 😕 Il est égoïste, orgueilleux, n’écoute jamais rien ni personne, se met lui-même et met les autres en danger sans arrêt puisqu’il ne pense qu’à sa petite gloire personnelle, et est un peu trop porté sur les jolies jeunes filles 😑
D’ailleurs, et là je ne parle pas que du comportement de Jaskier, mais du récit dans sa globalité : c’est quoi cette obsession pour la jeunesse, la beauté, et surtout les seins des femmes ? Chaque personnage féminin ou presque est décrit selon ces critères : sa jeunesse ou non, sa beauté ou non, et la forme, la couleur, la fermeté (ou non) de ses seins ! Je ne sais pas si ça vient de la traduction ou si c’est écrit de cette manière dans la version originale (et vu que je ne lis pas le polonais, je ne peux pas comparer), mais c’est vraiment le GROS point négatif de ce livre. Dans l’une des nouvelles, Geralt va croiser une sirène à plusieurs reprises. Et ça ne loupe pas, à chaque fois on a droit à une remarque sur ses « seins magnifiques »… Ça va, on a compris ! 😤
J’espère vraiment que ces points négatifs seront un peu moins prédominants dans les tomes suivants, surtout qu’ils ne seront plus sous forme de recueils de nouvelles comme c’était le cas jusqu’à présent. Ça m’arrangerait vraiment, parce qu’ils sont déjà tous en ma possession et je ne voudrais pas les avoir tous acquis pour me rendre compte qu’en fin de compte, je n’aime pas ce que je lis 😶
Heureusement, Geralt relève un peu le niveau – quand Jaskier n’est pas là 😅 – et j’apprécie son intégrité.
Dans ce tome, j’ai trouvé qu’on se concentrait moins sur la magie du Sorceleur et davantage sur ses relations avec d’autres personnages, et c’était plutôt intéressant.
Je vais prendre un peu de temps, je pense, avant de retourner dans cet univers, le temps d’oublier à quel point Jaskier m’agace 😅 mais j’y retournerai, curieuse que je suis de voir ce que ça donnera en roman et plus en histoires courtes 👀
🐻🐻🐻,5/5