Hey ! 👋 Aujourd’hui, on parle roman en autoédition. Aujourd’hui, on parle horreur. Aujourd’hui, on parle « Noir » avec Caroline Carton ⚫️
« N’ayez pas peur de conserver ce livre en mains…
Surtout si ses couleurs vous attirent. Ce qu’il y a à l’intérieur est pourtant bien loin d’être tout rose…
Oserez-vous parcourir mon récit et, à coup sûr, y affronter vos peurs les plus profondes?
Personnellement, je n’ai pas eu le choix. Il a bien fallu que j’y plonge la tête la première quand j’ai découvert mon fameux don : une addiction à laquelle je n’ai pas été capable de résister.
Il n’y a pas de raison pour que ça se passe mal pour vous.
Enfin, je suppose. Et si vous aimez la musique, vous allez vibrer au rythme de la double pédale. Accrochez-vous!
Rien ne pourra vous détacher du NOIR une fois que vous y aurez goûté… »
J’avais entendu parlé de cette autrice, et de ce roman, sur la chaîne YouTube Les Livres de la Crypte et j’étais curieuse. Et puis je suis tombée sur le livre en occasion, je me suis dit que c’était le signe que je devais tenter 😄 (comment ça je me trouve des excuses ? 😝)
Je lis assez peu de romans autoédités, mais j’essaie de m’ouvrir à d’autres horizons. Certains sont très bons, d’autres… un peu moins, pour diverses raisons.
« Noir » est un roman original, construit un peu comme les films à sketchs. On a donc un fil rouge – on suit un personnage principal, ici Vinnie – et d’autres histoires viennent s’entrêmeler, créant un récit plus complexe. On voit peu ce genre de livre… en tout cas, je n’en avais pas encore lu, et j’ai apprécié cette manière d’écrire 😄
J’ai plutôt bien apprécié le personnage principal également, malgré ses défauts. Vinnie est un jeune homme un peu particulier, qui a une addiction tout aussi particulière 😅
Les histoires sont sombres, parfois bien sanglantes, et ce roman n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains. Certaines descriptions sont tout de même bien détaillées et il faut avoir l’estomac bien accroché 🤢
Concernant l’écriture, j’ai été surprise par l’utilisation de certaines expressions ou mots (par exemple : « clinche » pour la clenche de porte), a priori courants en Belgique 😅 N’y étant pas habituée, ça a pu me surprendre par moments. C’était intéressant, cela dit 😄
En revanche, et ça m’a davantage posé souci, j’ai noté quelques incohérences, par exemple dans le prénom du personnage principal ou l’endroit dans lequel il se trouve 😕 Ayant acquis une version du roman (2022) qui, je suppose, a été retravaillée par la suite (il existe une version 2023), j’imagine que ces petits défauts ne sont plus d’actualité.
Les descriptions sont le gros point positif, à mon sens, de ce roman, ainsi que la psychologie des personnages. Je garde ceci en tête pour ne pas juger trop durement ma lecture, et j’espère davantage apprécier d’autres romans de l’autrice à l’avenir. Parce que je suis tout de même curieuse d’en lire d’autres 😅
🐻🐻🐻/5