
Coucou ! 👋 Allez, aujourd’hui je vous emmène dans une petite ville du Texas où il se passe beaucoup de choses. Allons faire un tour dans ce roman de Robert McCammon : « Scorpion » 🦂
(Comme le résumé proposé par cette édition est un peu… à côté de la plaque, on va en faire un plus correct 😅)
« Une masse incandescente s’écrase en plein désert, non loin de la petite ville d’Inferno. Météorite ? Jessie Hammond en est directement témoin avec sa petite fille, qu’une créature va investir. Elle ne semble pas hostile, mais surtout désemparée, en proie à une terreur sans nom. Une terreur que les habitants d’Inferno vont bientôt partager… »
J’ai découvert cet auteur avec l’excellent « Swan Song« . Depuis, j’ai trouvé en occasion quelques uns de ses autres romans, et j’ai même, pour celui qui nous intéresse aujourd’hui, 2 versions différentes : celle que j’ai lue, parue aux éditions France Loisirs, et celle qui suit, chez Pocket Terreur (mais dont j’aime moins la couverture) L’auteur nous accueille ici à la fois dans la petite ville d’Inferno et dans celle de Bordertown, voisine, où il fait… extrêmement chaud 🥵 et où deux bandes rivales s’affrontent sans cesse. Mais une météorite va tout remettre en question, et les habitants se retrouvent devant une situation très compliquée (dont je ne parlerai pas davantage ici).
Dans « Swan Song », j’avais beaucoup apprécié la manière dont l’auteur travaillait ses personnages. Ici, le roman est beaucoup plus court, mais encore une fois, les personnages sont vraiment très bien écrits. On partage leurs interrogations, leurs inquiétudes, on comprend leurs choix, on est parfois surpris. C’est l’un des points forts de ce récit 😊
De même, on entre très vite dans l’action, et on y reste. Il y a très peu de temps morts, le rythme est assez soutenu, et les pages se tournent sans qu’on s’en rende réellement compte.
Petit bémol : les personnages sont un peu trop… gentils 😅 et un peu trop prompts à accepter certaines choses. L’auteur a apparemment voulu mettre principalement les bons côtés des humains en lumière, en occultant leurs travers. C’est, dans ce sens, assez peu réaliste. Mais peut-on dire d’un roman qui parle d’une entité extraterrestre soit réaliste ? C’est un autre débat 😆
J’ai passé un bon moment avec ce roman, avec ses mauvais et ses bons côtés. La traduction est a priori bonne, en tout cas je n’ai pas trouvé de termes surprenants, comme ça a pu être le cas parfois avec d’autres romans aussi anciens que celui-ci 😶
Si vous tombez dessus en occasion (je ne pense pas qu’il sera réédité), et que vous cherchez un roman mettant en scène des extraterrestres, « Scorpion » sera un bon choix 😄
🐻🐻🐻🐻/5