« Génies du crime » – On mène l’enquête ?… 🧐

Génies du crime - Collectif

Salut salut ! 😄 Aujourd’hui je vous emmène dans une anthologie où il faudra… mener l’enquête sur des « Génies du crime » avec les éditions Livr’S 🧐

Achetée lors de la dernière édition en date du festival Étrange Grande en 2024, je me suis penchée sur cette anthologie regroupant pas moins de 16 nouvelles, issues de 16 plumes différentes. Ça fait pas mal de choix, de découvertes, de styles d’écritures 😄

Généralement, je ne donne pas forcément d’avis détaillé sur des recueils aussi « remplis », mais étant donné que nous avons autant d’auteurices que d’histoires, je me suis amusée à prendre des notes après chaque nouvelle. Je vais donc vous proposer un avis rapide pour chacune, sans spoils, promis 😊 On y va ?

Commençons avec « Le maître des horloges » de Daniel Henocq : on a là un mélange entre une enquête de Sherlock Holmes, « Alice au Pays des Merveilles » et un roman célèbre de H.G. Wells dont je tairai volontairement le titre 😜 C’était intéressant et assez drôle à suivre, mais le dénouement est un peu trop facile et rapide à mon goût 🤷‍♀️

Lydie Blaizot prend la suite avec « Ultime vérification », une nouvelle très sympa, un brin cynique (j’adore), courte, mais clairement efficace 😄 On valide !

Vient ensuite « Yakitori rhapsodie », de Céline Saint-Charle. Je ne connaissais pas l’autrice avant, et je dois dire que je ne suis pas sûre d’avoir envie d’en découvrir davantage. Je suis sortie de cette nouvelle plutôt… dubitative 😶 Clairement féministe, j’étais assez intéressée au début, mais les (trop nombreuses) réflexions sur le physique d’un personnage (et une phrase sur les « vraies femmes » en fin d’histoire) m’ont laissée avec un goût amer. Grossophobe ? Transphobe ? Volonté de déranger pour faire réfléchir ? Pour ce qui est de me déranger, c’est réussi ! Pour le reste, je ne sais vraiment pas quoi en penser 🤔 D’ailleurs, si vous souffrez de TCA, évitez de lire cette nouvelle ! Même moi qui ait pourtant une tolérance assez grande sur pas mal de triggers warnings, j’ai eu du mal à lire certains passages 🤢

Et malheureusement, « Irrécupérable » de Carwyn Tomas n’a pas vraiment relevé le niveau. Pas mauvaise en soi, j’ai passé un relativement bon moment, mais j’en attendais un peu plus. Il ne se passe pas grande chose, et la fin est… mouais, pas à mon goût 🤷‍♀️

Thomas Robert, avec sa nouvelle « Basses besognes », nous emmène dans une histoire de mafia. Pas ce que je préfère, mais c’était pas mal 😅

Avec « Selon toute vraisemblance », Lorraine Diaz-Caneja propose une histoire que j’ai trouvée assez classique. Mais la fin m’a donné envie de secouer la personnage féminine 😅 On va dire que ça fonctionne, quand on a envie de secouer les personnages, c’est qu’ils nous ont fait ressentir quelque chose 😆

Pour ce qui est de « Qui a tué Ignatius J. Reilly » de Anne-Lorraine Wagner, j’ai clairement adoré ! Très drôle, très cynique, elle ne donne pas du tout envie de travailler dans un milieu universitaire 😂 Vraiment très sympa 😄

Si jusque là on avait des récits dans des genres différents mais ayant tous pour point commun une enquête, ou en tout cas une intrigue dans ce genre, « Vivre et mourir ensemble » de Aurélie Seiller m’a laissée un peu sur ma faim. Son petit côté Steampunk, très léger, mêlé à une touche de magie était sympa, mais le côté « enquête » trop peu présent à mon goût 😶

Si vous aimez ce qui touche au true-crime, vous connaissez certainement Sonya Lwu, dont la chaîne YouTube est, selon moi, une référence en la matière. Mais Sonya écrit également ! Et avec « Muriel », on retrouve sa patte. On sent que Sonya est une habituée, qu’elle connaît bien son sujet, et sa mise en scène d’une femme obsédée par un tueur en série est vraiment très bonne, très immersive 😄

Ma nouvelle préférée du recueil : « Une sensation de mort », de R.J. Ellory 🤩 L’histoire est prenante, le personnage principal, Catherine, qui travaille dans une morgue, est vraiment très sympa à suivre. L’auteur l’a décrit juste ce qu’il faut, de quoi la rendre tout à fait réaliste. Et la fin… juste parfaite 👏

Plus courte nouvelle de l’anthologie, « L’héritière » de Sophie Loubière tient en à peine quelques pages. Et… je n’ai pas accroché 😶 Les textes très courts ne sont pas forcément mes préférés (et sont parfois casse-gu..le), d’une part, mais surtout soit je n’ai pas bien compris, soit il y a effectivement des incohérences géographiques, qui m’ont pas mal dérangée à ma lecture 🤔

J’ai en revanche beaucoup aimé la nouvelle de Mina Jacobson : « Une dernière cigarette » 😄 Sarcastique, originale, bien écrite, on entre vite dans cette histoire où les démons ont trouvé un chemin jusqu’à notre monde. La fin est… géniale, j’ai adoré 😄

Thierry Fauquembergue a fait le choix, avec « Dépassé », d’un récit très sympa, mêlant vengeance, recherche de profit et obsolescence programmée. Très chouette du début à la fin, qu’on voit venir mais qu’on apprécie 😄

J’ai continué avec « Vilvana », de Jean-Sébastien Guillermou, qui m’a clairement surprise avec sa nouvelle mêlant dystopie et principes bouddhistes/zen 😅 Vraiment une très bonne idée ! 😄

Aurélie Genêt n’a pas fait baisser mon enthousiasme. Sa nouvelle, « La vieille femme  et l’automate », est vraiment très bonne, très originale, mettant en scène des meurtres en série dans un univers Steampunk 😲 Et la fin… 🤯

L’anthologie se clôt avec « Je suis Vesper Venom, et nul ne m’arrêtera » de Victor Fleury, qui nous emmène dans une prison dans l’espace, où les apparences sont trompeuses. Pas mal du tout, j’ai beaucoup aimé 😄

Au final, et comme quasiment toujours dans les recueils de nouvelles ou les anthologies, il y a du « bon » et du « moins bon ». Certaines histoires m’ont transportée, parfois très loin, d’autres, beaucoup moins 😶 Heureusement pour moi, j’ai aimé une bonne majorité des textes 😆

Le festival Étrange Grande propose ce genre d’anthologie à chaque édition. Et si je ne pense pas l’acheter à chaque fois, je ne suis pas déçue de m’être laissée tenter par celle de 2024 😄 Pour l’édition 2025, on verra 😉

🐻🐻🐻🐻/5