« La Belle et la Bête » – Le conte interdit qui va vous couper l’appétit…

La Belle et la Bête - Simon Rousseau

Coucou ! 😄 Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un roman de cette collection, voilà qui est fait… Oserez-vous vous jeter dans la terrible histoire de « La belle et la bête » de Simon Rousseau, à la sauce « Contes interdits » ? 😱 (toujours avec la complicité des éditions ADA, bien sûr !)

« Une jeune infirmière traumatisée, obligée de raconter sa terrible histoire aux autorités. Une résidence luxueuse dissimulée au cœur de la forêt boréale et regorgeant d’horreurs innommables… Un prisonnier sauvagement mutilé, incapable de venir en aide à une famille au funeste destin. Un adolescent dont l’âme a depuis longtemps été arrachée, servant un maître impitoyable. Une bête maudite, capable des pires atrocités… Les nombreuses versions de « La belle et la bête » subliment un éternel fantasme romantique, celui de dompter et de transformer un ignoble monstre grâce à un amour sincère. Et si cet amour n’était en réalité qu’une obsession malsaine, une solution pour concrétiser d’abjectes pulsions ? Toute malédiction n’est peut-être pas bonne à briser… »

Autant le dire tout de suite, il faut avoir le cœur bien accroché avec ce « conte » ! Perversité, tortures, sexe et cannibalisme sont au programme… et expressions québécoises, évidemment 😅

Cette réécriture est à la hauteur de la désormais célèbre collection de contes interdits ! Comme indiqué sur la quatrième de couverture, il vaut mieux le réserver à un public averti. L’auteur plonge son lecteur dans l’horreur avec suffisamment de détails pour qu’on visualise les scènes, et c’est… plutôt hard 😶

La première partie du roman est déjà bien glauque, avec cette jeune femme interrogée par la police, et qui semble avoir vécu un enfer. Izabelle raconte son calvaire, mais certains éléments de son récit posent questions… qui trouveront leurs réponses dans la deuxième partie du roman, où le récit monte encore d’un cran dans le gore ! 🩸

Quand on aime lire les « Contes interdits », on ne peut qu’apprécier celui-ci. On est très vite plongé dans le récit (les romans sont courts, mais intenses !) et les expressions québécoises sont très nombreuses… Tabarnak ! 😁 Même en étant peu habitué à ces mots, on oublie rapidement qu’ils ne font pas partie de notre vocabulaire courant. Personnellement, j’avais même l’accent en tête en lisant ! 😄

C’était donc une très bonne lecture pour moi, et j’ai hâte de sortir encore quelques uns de ces contes de ma Pile À Lire 😈

🐻🐻🐻🐻/5