« Mers Mortes » – Nous les avons tués, ils reviennent se venger…

Mers Mortes - Aurélie Wellenstein

Bonjour ! Aujourd’hui, un roman coup de poing, coup de cœur, « Mers Mortes » de Aurélie Wellenstein, ici publié aux éditions Scrineo 🐬

« Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts.
Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines…, arrachent l’âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l’humanité, peuvent les détruire.
Oural est l’un d’eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu’il protège depuis la catastrophe. Jusqu’au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.
Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes… De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l’objectif de ce dangereux périple.
Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ? »

Ce n’était pas mon premier roman de l’auteure, et j’ai beaucoup entendu parler de « Mers Mortes » depuis sa sortie en 2019. Connaissant sa plume et au vu du sujet, j’hésitais beaucoup à le lire. Et oui, je suis du genre « peu importe qui meurt tant qu’on ne touche pas aux animaux », alors, forcément, là, je savais que le lire serait difficile pour moi.

Au final… ça a été le cas 😅 J’ai énormément pleuré en lisant ce magnifique roman. Parce que oui, derrière toute cette cruauté, derrière toutes ces morts, c’est une magnifique histoire : d’amitié, de reconstruction, de réflexion sur nos actes passés…

Toutefois, j’ai volontairement sauté un court passage. En commençant à le lire, je savais que si j’allais au bout, je n’aurais peut-être pas le courage de continuer. Car c’est là toute la force d’Aurélie Wellenstein : rendre le récit vivant. On ne lit pas une simple histoire, on la vit ! J’étais moi aussi avec Oural et Bengale, je souffrais avec les animaux, et rien qu’en écrivant ces lignes, les larmes montent.

J’ai eu un peu de mal à apprécier Bengale pendant la grande majorité du roman. C’est un pirate qui cache beaucoup de choses, et je m’en méfiais beaucoup 🤨 Oural, au contraire, m’a beaucoup plus, très vite. Jeune homme solitaire de par son statut d’exorciste, sa relation à Trellia m’a beaucoup touchée. Trellia, d’ailleurs, est pour moi un des meilleurs et plus beaux personnages de cette histoire. J’aurais aimé pouvoir la serrer dans mes bras 🤗❤

Ça peut paraître paradoxal, mais j’ai vraiment adoré ce roman, qui est un gros coup de cœur ❤ Aurélie Wellenstein m’a harponnée pour ne plus me lâcher et j’ai dévoré les quelques 360 pages de ce roman.

C’est désormais sûr et certain, je veux lire chacun de ses romans, quoi qu’il m’en coûte en paquets de mouchoirs 😄

D’ailleurs, je me suis procuré la bande dessinée « La baleine blanche des Mers Mortes », scénarisée par Aurélie Wellenstein et mise en images par Olivier Boiscommun, donc on reparlera très vite de l’univers de « Mers Mortes » 😉

Si vous avez le cœur bien accroché, lancez-vous dans la lecture de cet excellent roman que je ne peux que vous conseiller ❤

🐻🐻🐻🐻🐻/5 ❤