Minette Walters est née le 26 septembre 1949 dans le comté d’Hertfordshire, en Angleterre. Elle publie son premier roman (« Chambre froide ») en 1992. « Cuisine sanglante », dont il est question ici, est le deuxième d’une longue série de romans policiers.
En effet, l’auteure écrira des romans policiers jusqu’en 2007, puis, en 2017, se lance dans le roman historique, portant le total de ses ouvrages à 18 de 1992 à 2018.
Plusieurs fois récompensée pour son oeuvre, certains ouvrages seront adaptés à la télévision.
Dans « Cuisine sanglante » (publié à l’époque chez Succès duLivre), Rosalind Leigh se voit confier la tâche d’écrire un livre sur Olive Martin, emprisonnée pour avoir tué et mutilé sa mère et sa sœur. La grande question étant de savoir si oui ou non, Olive est coupable ? Et si elle n’a pas commis ce crime, alors qui ? Rosalind, en dépit des aveux d’Olive, refuse de croire en sa culpabilité, quitte à mettre sa propre vie en danger…
Alors ce livre… J’ai déjà eu l’occasion de lire d’autres romans de cette autrice et on ne peut pas dire que je sois déçue. L’histoire est bien écrite, le style est bon, comme à chaque fois, mais ce n’est pas un coup de cœur pour autant… C’est un bon polar, vite lu, plutôt agréable malgré quelques longueurs. Je n’ai pas grand chose à ajouter ^^
On comprend vite que Roz est une femme qui a vécu un drame, mais sans pour autant qu’on sache exactement de quoi il retourne. Elle semble forte mais toujours sur la corde raide, prête à craquer.
Olive, habituée aux remarques désobligeantes, se méfie de tous. Est-elle innocente ? coupable ? psychopathe ou victime des circonstances ? on ne sait pas vraiment à quoi s’en tenir avec elle. Elle semble toujours prête à « péter les plombs », ce qui en fait un personnage auquel on a du mal à se fier.
De même que Hal Hawksley, ancien inspecteur qui était chargé de l’enquête sur les meurtres de la mère et de la soeur d’Olive. Reconverti en patron de restaurant sans clients, son attitude plus que bizarre en fait un personnage difficile à cerner.
Les personnages sont, je trouve, un peu superficiels. L’histoire est cependant assez bonne, et j’ai tout de même passé un moment assez sympathique.
Ce livre provenant d’une « boîte à lire » va y retourner et permettra ainsi à d’autres personnes de passer quelques heures en compagnie de Roz et Olive ^^