Bonjour ! 👋 Aujourd’hui, faisons une petite incursion dans la littérature classique, mais pas avec n’importe qui ! Avec Daphné du Maurier et « L’auberge de la Jamaïque », ici dans une vieille édition de 1972 chez Le Livre de Poche 🌫
« Orpheline et pauvre, Mary Yellan n’a pas d’autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu’elle a connue jeune et gaie n’est plus qu’une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant, qui enjoint à Mary de ne pas poser de questions sur les visiteurs de l’auberge. Auberge dans laquelle, d’ailleurs, aucun vrai voyageur ne s’est arrêté depuis longtemps… »
Après l’excellent « Rebecca », très souvent mis en avant (à raison) par ses lecteurices et que j’ai beaucoup aimé, j’ai eu envie de lire d’autres œuvres de l’autrice. Et c’est celui-ci que j’ai choisi 😊
Et j’ai franchement bien fait 😄 L’ambiance est pesante – les landes anglaises en hiver, c’est plutôt… humide, froid, désolé, aride 😶 Très joyeux, donc 😆
Je l’avais déjà remarqué dans « Rebecca » : l’ambiance est particulièrement présente, presque un personnage à part entière. Je préfère tout de même « Rebecca », mais « L’auberge… » est tout de même un très bon roman 😄
Côté personnages, on va suivre principalement Mary, qui est une toute jeune femme pleine de bonne volonté, décidée à ne pas se laisser faire. Mais son environnement n’est vraiment pas des plus accueillants, et pas uniquement à cause du paysage 😕 Sa tante est une femme perturbée, traumatisée, et totalement sous l’emprise de Joss, un homme dur, violent et alcoolique… Jolie petite famille, n’est-ce pas ?
L’intrigue prend un peu son temps, et on se promène beaucoup avec Mary dans les landes, pas si désolées et inhabitées qu’on pourrait le penser puisqu’elle va rencontrer un certain nombre de personnes plus ou moins bien intentionnées 😶
Le roman a été écrit en 1936, ce qui explique certaines choses qui m’ont un peu dérangée, telles que la petite romance qui se noue entre Mary et un autre personnage (dont je garde l’identité pour moi. Si vous voulez savoir, il faudra lire ce roman 😜). J’ai trouvé cette histoire d’amour assez peu crédible et trop rapide, mais encore une fois : 1936 🤷♀️
J’ai passé un bon moment avec ce roman, même si j’avais vu venir le dénouement très rapidement 😅
Si vous voulez un bon roman classique avec une ambiance sombre pour cet hiver, « L’auberge de la Jamaïque » me semble tout indiqué 😄
🐻🐻🐻🐻/5
