Coucou ! Un peu de gaieté, ça vous dit ? 😄 Alors vous risquez d’être déçus, parce que « Le dieu oiseau » de Aurélie Wellenstein est plutôt du genre très très sombre… 😨
« Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du » banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent disposer de leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils d’un chef du clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Enfin la nouvelle compétition est sur le point de commencer. L’occasion tant attendue par Faolan pour prendre sa revanche. Aura-t-elle le goût du sang ? »
Je découvre peu à peu l’œuvre d’Aurélie Wellenstein, et, après « Yardam« , j’ai décidé de m’attaquer à celui-ci. Et je n’ai pas été déçue ! 😄
L’auteure, dont les romans ont la réputation d’être particulièrement sombres et difficiles, nous offre ici un récit original, aux accents mayas ou aztèques (les deux peuples avaient apparemment pas mal de similitudes), où la violence est quasi omniprésente.
La vie est loin d’être simple, et les différents clans ont une sorte d’accord : tous les dix ans, certains d’entre eux, que l’on pourrait qualifier de « champions », s’affrontent dans une compétition dont le but est de ramener un œuf d’or. Le vainqueur devient alors le prochain chef pour la décennie suivante.
C’est pour les clans « perdants » que le plus dur est à venir une fois l’œuf d’or retrouvé… en effet, le clan « gagnant » procède alors à une sorte de banquet où le repas est constitué des perdants 😱 Je ne vais pas rentrer dans les détails, l’auteure le fait bien mieux que je ne le ferais 😅
J’ai aimé suivre Faolan et sa quête de vengeance. Esclave depuis 10 ans, il a vu sa famille détruite par le clan dans lequel il est forcé de vivre. Sa rage, sa détermination sont sans failles, et il fera tout pour trouver l’œuf d’or et ainsi se venger… C’est un personnage dur, brisé, et on ne peut jamais savoir à l’avance quelles seront ses réactions face à telle ou telle situation 😶
Ainsi, si le cannibalisme, entre autres, ne vous fait pas peur, je vous conseille ce roman car c’est réellement un excellent récit, sombre, dur, sanglant, mais qui, en même temps, m’a beaucoup touchée. L’histoire de Faolan est loin d’être simple, et si vous n’avez pas peur de frissonner (de peur, mais pas que…), n’hésitez pas à vous lancer dans sa lecture ! 😉