Hello ! 😄 Aujourd’hui, voyage dans le temps direction le XVIIIème siècle avec « Widjigo » de Estelle Faye, aux éditions Albin Michel 🍁
« En 1793, Jean Verdier, un jeune lieutenant de la République, est envoyé avec son régiment sur les côtes de la Basse-Bretagne pour capturer un noble, Justinien de Salers, qui se cache dans une vieille forteresse en bord de mer.
Alors que la troupe tente de rejoindre le donjon en ruines ceint par les eaux, un coup de feu retentit et une voix intime à Jean d’entrer. À l’intérieur, le vieux noble passe un marché avec le jeune officier : il acceptera de le suivre quand il lui aura conté son histoire.
Celle d’un naufrage sur l’île de Terre-Neuve, quarante ans plus tôt. Celle d’une lutte pour la survie dans une nature hostile et froide, où la solitude et la faim peuvent engendrer des monstres… »
Si vous êtes fan de l’auteure, je vous déconseille de lire la suite, parce que ça ne va pas vous plaire… En effet, je n’ai pas du tout aimé ce roman 😕
J’avais tenté, il y a quelques mois, la version audio lue par l’auteure, et j’avais fini par abandonner. Reprendre le même roman du début 3 ou 4 fois parce qu’on décroche sans arrêt, ça veut bien dire ce que ça veut dire : stop. Je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire, mais je ne savais pas si c’était lié au récit ou à la narration de l’auteure, dont ce n’est vraiment pas le travail (je trouvais ça en effet plutôt plat et pas très bien rythmé 😶).
J’ai donc voulu tenter en version écrite, espérant mieux accrocher à cette histoire dont le résumé me faisait très envie. Et… Non, décidément, rien à faire.
Deuxième roman que je lis de cette auteure, premier « adulte », et encore une fois je n’accroche pas. Je ne saurais dire pourquoi exactement. Toutefois, quelques détails ressortent qui me font comprendre que je ne tenterai pas d’autre roman.
Tout d’abord, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Ils sont d’ailleurs plutôt nombreux au début du récit et certains, appelés non par leur prénom mais par leur métier, me sortaient littéralement de l’esprit. À chaque fois qu’ils étaient mentionnés, je me disais « c’est qui celui-là déjà ? » 🤔
Ensuite, si on ne connaît pas bien l’histoire de la région bretonne au moment de la Révolution, on se retrouve totalement perdu. Idem pour la géographie canadienne que, personnellement, je ne maîtrise pas non plus 😕 Sans parler des métiers spécifiques à cette époque et qui ont disparu depuis. Bref, il m’a manqué un certain nombre d’explications pour bien entrer dans le récit.
Le rythme, ensuite, est plutôt lent, voire long. Il ne se passe en réalité pas grand chose, un peu d’action de temps en temps, un mort de temps en temps, mais on passe si vite dessus que ça en devient presque anecdotique. Et je n’ai pas accroché non plus à la fin 😕
249 pages, et je n’arrive pas à décider si c’est trop, ou trop peu. Je crois sincèrement que la plume de cette auteure n’est pas pour moi. J’aurais essayé 🤷♀️
🐻🐻/5