
Hello Une petite dystopie, ça vous dit ? Parlons un peu de « QI » de Christina Dalcher, ici aux éditions Nil
« Le potentiel de chaque enfant est régulièrement calculé selon une mesure standardisée : le quotient Q. Si vous obtenez un score élevé, vous pourrez fréquenter une école d’élite avec à la clé un avenir en or. Si votre score est trop bas, ce sera un internat fédéral n’offrant que des débouchés très limités. Le but de cette politique ? Une meilleure société où les enseignants se concentrent sur les élèves les plus prometteurs.
Elena Fairchild, enseignante dans un établissement d’élite, a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de neuf ans rate un test et part pour une école au rabais à des centaines de kilomètres, elle n’est plus sûre de rien. À part d’une chose : elle doit récupérer sa fille à tout prix. »
Pfiou ! Quelle lecture !
Après mon gros coup de cœur pour « Vox« , le précédent (et premier) roman de l’auteure, j’étais très curieuse de voir si c’était un « coup de chance » ou si j’allais accrocher tout autant avec un autre roman
« Vox » n’ayant pas fait l’unanimité, je me suis tournée vers « QI » avec une certaine appréhension tout de même. Et vu l’état dans lequel j’ai fini ma lecture (), je crois que vraiment, cette auteure à toute sa place dans ma bibliothèque
Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman J’ai beaucoup aimé Elena qui, et sur ce point je ne suis pas vraiment d’accord avec le résumé, n’est pas tout à fait en soutien de ce système où chaque activité de la vie de chacun entraîne une notation qui, à terme, définit ce que l’on a le droit de faire ou non, quel métier exercer et à quel endroit, etc. Les enfants ne sont pas les seuls touchés, leurs parents aussi. Et dans une famille, chacun est impacté par le « score Q ». Ainsi, si un enfant a de mauvais résultats scolaires, cela impactera également le score Q de ses parents, et inversement
Chacun se trouve donc responsable, non seulement de ses propres actes, mais également de ceux de ses proches
J’ai beaucoup aimé découvrir les origines de ce fameux score Q et la jeunesse d’Elena qui, adolescente et jeune adulte, est un peu plus difficile à apprécier. Toutefois, en tant qu’adulte et mère, elle m’a beaucoup plu
Ce récit est glaçant par son réalisme. On s’imagine très bien ce système se mettre en place, et clairement, ça ne donne pas envie
Ce roman, à l’instar de « Vox », a été un gros coup de cœur. J’ai absolument tout aimé : les explications claires sur ce score Q, Elena, j’ai absolument détesté son mari (un vrai … ), la fin m’a laissée en larmes
Et c’est exactement ce que je recherche dans mes lectures : les émotions fortes
Seul petit point négatif : le titre En effet, à aucun moment on ne parle de QI, le score Q étant bien plus complexe et complet que le calcul du quotient intellectuel. J’aurais préféré un titre du genre « Score Q » ou tout simplement « Q », comme pour la version originale. Mais bon, c’est un choix
Si vous avez aimé « Vox », je vous conseille très très fortement ce roman ! Excellent, vraiment /5