
Salut salut ! 😄 Un petit roman d’horreur, ça vous dit ? Mais attention, « Personne ne sort d’ici vivant » ! Adam Nevill ne vous lâchera pas si facilement, avec la complicité des éditions Bragelonne 💀
« Stéphanie est seule, sans argent, et elle peine à trouver un logement. Aussi croit-elle que la chance lui sourit quand elle finit par dénicher une chambre au loyer abordable dans une vaste demeure de Birmingham. Mais au 82, Edgehill Road, on aurait tort de se fier aux apparences. L’atmosphère inquiétante qui règne dans cette maison délabrée inspire à Stéphanie un profond malaise. Mais c’est sans compter les murmures dans la cheminée, les bruits de pas dans le couloir, les pleurs de femmes qui s’élèvent derrière les murs et les accès de violence du propriétaire des lieux. Pourtant, le cauchemar ne fait que commencer. Stéphanie parviendra-t-elle à s’enfuir de ce lieu maudit d’où personne ne peut l’entendre crier ? »
Jusqu’à maintenant, chaque roman d’Adam Nevill que j’ai lu m’avait plu. Je m’attendais donc à apprécier aussi celui-ci, d’autant que le résumé me faisait très envie. Peut-être que j’avais trop d’attentes, pour le coup, mais « Personne ne sort d’ici vivant » m’a… ennuyée 🫤
L’auteur ne perd pas de temps et nous emmène directement au cœur de l’horreur. Stéphanie, à peine arrivée dans sa chambre, commence à entendre des bruits et l’angoisse s’installe dès les premières lignes… pour ne plus quitter le récit pendant environ 70 % du roman 😶 Et ça m’a posé problème.
Ce que j’aime dans les romans d’horreur, c’est le côté « montagnes russes » : on arrive, on s’installe, un événement angoissant mais pas trop se produit, on passe à la suite, on espère que ça va aller, un événement encore plus angoissant se produit, et ainsi de suite (en gros). Ici, on arrive, on s’angoisse, on s’angoisse encore plus, et encore plus… jusqu’à ce que l’angoisse ne joue plus son rôle 🫤
En fait, j’ai fini par m’ennuyer. Tout allait de mal en pis, on n’en voyait pas la fin. L’auteur, finalement, a fait le choix d’une ellipse temporelle, qui amène un moment de respiration, mais qui arrive, à mon sens, trop tard dans le roman (vers 70 %), pour repartir dans l’angoisse jusqu’au dénouement 😮💨
L’histoire avait un grand potentiel, mais je trouve l’intrigue et le rythme mal gérés 😶 Pour ne pas rester sur une déception, je me suis dit que j’allais me tourner vers l’adaptation Netflix de 2021, réalisée par Santiago Menghini. Quelle mauvaise idée…
Si j’avais déjà peu apprécié le roman, j’ai encore moins aimé le film. Pas tellement fidèle au récit original, aux rares effets spéciaux assez mauvais, le scénario se concentre sur les 70 premiers pourcents du roman, se terminant sur une fin forcément différente.
Mais ce qui m’a surtout dérangée, ce sont les nombreuses différences entre le roman et le film, à commencer par le personnage principal féminin. On passe d’une jeune chômeuse anglaise, en galère à Birmingham, à une émigrée sud-américaine sans-papiers, tout aussi en galère mais à Cleveland. Si l’origine géographique et l’emplacement de l’intrigue ne me posaient pas forcément problème, les personnalités des deux personnages sont trop différentes. De même, si Stéphanie ne voit pas distinctement ce qui cause les bruits et voix qu’elle entend, Cristina (la Stéphanie du film) voit distinctement les « fantômes » qui habitent la maison, et très rapidement. Je passe sur les autres différences, nombreuses et potentiellement spoilantes 😶
Une assez mauvaise expérience, que ce soit pour le roman ou pour le film 🫤
🐻🐻,5/5