Hello ! 😄 Ça arrive très rarement, mais j’aimerais vous parler d’un roman que j’ai abandonné quasiment à la moitié : « Ted » de Pierre Rehov, aux éditions La Mécanique Centrale 😶
« 24 janvier 1989. Coupable de plus de cent viols, tortures et meurtres de jeunes femmes, Ted Bundy doit être exécuté à l’aube sur la chaise électrique. Lors de sa dernière confession, les souvenirs lui reviennent et les questions l’assaillent. Est-il un monstre, un psychopathe ou un être possédé, en quête de vengeance ? Et si cet instinct sadique et les abominations qu’il a commises trouvaient leurs racines dans une autre époque, au-delà de toute explication rationnelle ?
Des Goulags glacés de Sibérie à la moiteur étouffante de la Floride, ce roman au suspense haletant nous transporte derrière les coulisses de l’Histoire, là où la monstruosité règne en maître. »
Comme je le disais en début d’article, j’ai abandonné ce roman. J’avais prévu cet ouvrage pour le Challenge de la Crypte, et j’ai finalement tenu sur 48 % avant de décider d’arrêter les frais, cette lecture n’étant absolument pas ce à quoi je m’attendais, et pour une fois, je vais spoiler une partie du récit pour donner mes raisons 😕
Tout d’abord, il faut savoir que ce roman a déjà été publié chez Belfond sous le titre « Rouge Eden », mais signé sous le nom de Pierre J.B. Benichou. Il s’agit simplement du même auteur, mais avec un nom différent, comme cela arrive parfois. Ce n’est pas un problème en soi, mais je pense qu’il est important que je le précise afin que vous ne vous fassiez pas avoir par un titre et un auteur différents si vous tombez sur l’ouvrage…
Je me suis beaucoup ennuyée. Je m’attendais à un échange, fictif certes, entre Bundy et son confesseur, à un retour sur la vie de Bundy et sur son parcours criminel. Bien sûr, j’avais remarqué qu’il est fait mention de la Sibérie dans le résumé, et je n’y avais pas plus prêté attention que ça, me disant qu’il y avait certainement une raison. J’ai vite compris pourquoi… Ce à quoi je ne m’attendais pas, et c’est là que le spoil arrive, c’est qu’on passe plus de la moitié du temps non pas en 1989, au moment de l’exécution de Bundy, mais en 1933 à Moscou ! Parce que Ted aurait eu une vie antérieure dont il se souvient, j’imagine en 33 en Russie, vu que c’est là qu’on passe le plus de temps 🙄
Sur le principe (le tueur en série qui se trouve des justifications dans une possible vie antérieure ou qui accuse son âme de l’avoir poussé au crime), je veux bien. Mais je ne suis pas là pour lire un roman historique sur la Russie de l’entre-deux guerres ! 😑
Les « chapitres » avec Bundy sont intéressants, mais vraiment beaucoup trop courts. Au final, on n’apprend pas grand-chose ni sur lui, ni sur ses crimes. Pourtant, ce roman est censé en parler ! Mais quand ? À la fin ? Après avoir passé 350 pages en Russie sur les 474 du bouquin ? 🙄
Le style est… ça pourrait aller, mais un « détail » m’a chiffonnée tout au long de ma lecture : les virgules… Je ne sais pas qui s’est occupé des corrections éditoriales, mais cette personne a visiblement du mal avec l’utilisation des virgules. Parfois il y en a trop, parfois pas assez, souvent mal placées… Ce qui a pu, par moments, gêner ma lecture et m’a juste donné envie de le corriger, étant moi-même correctrice professionnelle 😕
Alors pourquoi vous parler de ce livre ? Et bien pour que si, comme moi, le true crime vous intéresse, vous ne vous fassiez pas avoir avec ce titre qui n’a, à mon sens, pas grand intérêt 😕
Passez juste votre chemin !
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