« La dernière mission de Gwendy » – Enfin !… 😮‍💨

La dernière mission de Gwendy - Richard Chizmar & Stephen King

Bonjour ! 👋 Dernier tome d’une trilogie presque à 4 mains, parlons un peu de « La dernière mission de Gwendy » de Stephen King et Richard Chizmar 🚀

« Quand Gwendy Peterson avait douze ans, Richard Farris, un homme étrange avec un chapeau melon lui a donné une boîte munie de boutons qui permettait de distribuer friandises et pièces anciennes, mais qui pouvait aussi détruire des mondes. Les années ont passé, Gwendy est devenue sénatrice du Maine et une écrivaine célèbre. Un jour la boîte réapparait dans sa vie. Les mystérieux hommes en jaune veulent mettre la main sur l’objet maudit, et Gwendy doit les en empêcher, quel qu’en soit le prix. Mais où dissimuler un objet avec de tels pouvoirs ? »

Et voilà, la petite série de courts romans autour de Gwendy et de sa boîte à boutons à pris fin, et… tant mieux 😶

Je n’avais pas chroniqué le premier tome, « Gwendy et la boîte à boutons » (ce site n’existait pas encore, à l’époque), mais j’en avais touché deux mots dans mon article sur « La plume magique de Gwendy« , que je n’ai pas vraiment apprécié. En relisant mon avis, je me trouve même plutôt gentille quant à la notation 😅

Quand ce troisième tome est sorti, je n’étais pas sûre de vouloir le lire. Mais Stephen King ayant repris la plume aux côtés de Richard Chizmar (au contraire du tome précédent, où Chizmar était seul aux commandes), j’ai voulu tenter et en terminer avec cette histoire. Voilà, c’est fait, et ça n’a pas été une franche réussite 😕

343 pages, c’est assez peu. Et pourtant, c’était souvent bien long 😮‍💨 Les flash-backs sont intéressants, dans un sens (en tout cas ceux qui ont un rapport avec le « pourquoi elle fait ci ou ça »), mais alourdissent le récit.

Pour une fois, je vais spoiler un élément de l’histoire, parce que c’est ce qui m’a le plus déçue. Gwendy, désormais âgée d’une soixantaine d’années, est atteinte de la maladie d’Alzheimer, à un stade peu avancé, mais cela impacte beaucoup son quotidien. Quotidien dont on nous rebat les yeux (à défaut des oreilles) en nous répétant à outrance qu’elle oublie telle ou telle chose, qu’elle a peur que ce soit découvert, qu’elle a peur d’oublier une chose importante pour sa dernière mission… En bref, on nous répète sans arrêt que Gwendy n’a plus tous les neurones en place (pardonnez-moi l’expression) 😮‍💨

Cette maladie est une horreur, aussi bien pour les personnes qui en souffrent que pour leur entourage (j’ai connu, je vois très bien ce que c’est 😔). Mais les auteurs étaient-ils obligés de nous le répéter, encore et encore ?

Au final, cette problématique prend tellement de place que l’intrigue en perd en intérêt. Gwendy est accompagnée d’autres personnages qui, malheureusement, ne servent pour la plupart pas à grand chose, si ce n’est rajouter du texte. On oublie (hum) très vite leurs noms, leurs fonctions, leur utilité dans le récit. Ils ne sont que des faire-valoir, rien de plus.

J’ai eu l’impression, au fur et à mesure de ma lecture, que King n’a que peu participé à l’écriture, à part pour quelques scènes qui ressemblent bien à ce qu’il est capable de proposer. Et évidemment, n’ayant pas franchement apprécié le style de Chizmar, je ne pouvais pas aimer ce dernier opus 😕

C’est donc une déception pour moi que cette fin de saga, et un auteur que je vais éviter à l’avenir. Je crois que Richard Chizmar et moi ne sommes pas faits pour nous entendre 😶

🐻🐻🐻/5