« La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert » de Joël Dicker

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, un article que je garde sous la main depuis plusieurs mois, en hésitant à le publier… et puis je me suis dit que, après tout, il n’y a aucune raison de le garder pour moi. Et donc voilà, je vous livre mon avis sur « L’affaire Harry Quebert » de Joël Dicker, aux éditions De Fallois.

Vous en avez certainement entendu parler, c’est un best-seller… mais voici tout de même un petit résumé.

Marcus Goldmann, en plein syndrome de la page blanche, apprend que son ami et mentor, Harry Quebert, est accusé d’avoir assassiné Nola Kellergan en 1975, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Mais Marcus refuse de le croire et quitte New York pour le New Hampshire, où il va enquêter de son côté pour mettre au jour la vérité.

Je sais que ce roman, adapté par Jean-Jacques Annaud pour la télévision, a été particulièrement apprécié pour une majorité de lecteurs. Je n’en fais malheureusement pas partie…

En effet, j’ai eu beaucoup de mal a apprécier le style de l’auteur ; beaucoup trop de répétitions, de phrases qui ne servent à rien, voire des « copier-coller » de passages entiers ! J’ai d’ailleurs « sauté » de nombreux passages, les ayant déjà lus plus tôt dans le roman. Sans compter que ces répétitions, au final, n’apporte absolument rien au récit !

Les personnages de Joël Dicker sont insupportables, et en particulier les femmes. On y trouve les pires défauts dans leurs caractères : racisme, homophobie, ne pensent qu’à l’argent, à « caser » leurs enfants avec quelqu’un ayant « une bonne situation », et au niveau intellectuel particulièrement bas, voire carrément folle pour l’une d’entre elles…

Sans parler de la soit-disant histoire d’amour en Harry et Nola, que je n’ai pas compris… On n’apprend rien sur leurs sentiments, comment ils naissent, se développent. L’auteur se contente de nous dire « ils s’aimaient », mais ce n’est pas crédible, je n’ai pas réussi à y croire.

À une centaine de pages de la fin, l’auteur nous offre une « jolie » accélération dans l’histoire (il était temps…), où les suspects se succèdent, mais là encore, je n’y croyais pas. On a plutôt l’impression que même lui ne savait pas qui il allait décider de rendre coupable du crime !

Très franchement, arrivée à presque 300 pages lues sur les 857 que compte ce roman, je me suis même posé la question : allais-je terminer ce bouquin qui m’insupportait ou le laisser tomber ? Mais je suis très têtue et je me suis accrochée (en pestant contre l’auteur…) et je suis allée au bout. J’arrête très rarement un livre en cours, je crois même que ça ne m’ait arrivé qu’une fois… et vu le prix de ce bouquin, franchement, aussi énervant soit-il, je ne voulais pas lâcher et proposer un article complet, avec des arguments clairs pour étayer mon ressenti.

Donc voilà, pour moi, ne perdez pas votre temps à lire ce livre ! j’ai « perdu » moi-même quelques jours (et quelques euros…) et je pense que ce sera mon dernier roman de cet auteur.