« Paternoster » – La belle-famille parfaite ?… 💍

Paternoster - Julia Richard

Azul ! 😄 Qui veut entrer dans la famille « Paternoster » ? Julia Richard, les éditions HSN et moi-même nous chargeons des présentations 💍

« Dana, jeune Algérienne d’origine modeste, va enfin rencontrer les parents de son compagnon, Basil Paternoster, fils de bonne famille, lors de vacances chez eux dans la Dombes.
Pourtant, si elle a réussi à construire une relation aimante et chaleureuse avec Basil, le contact avec le reste de la famille est tout autre.
Si les vacances se déroulent dans la tranquillité et la langueur, pourquoi la jeune femme vit-elle si difficilement son intégration dans cette famille peut-être un peu trop étrange… ? Quel secret lui cachent-ils ? Qu’attendent-ils d’elle ?

Loin des clichés des sectes, malédictions et autres sociétés secrètes, Paternoster propose une expérience, poisseuse, troublante, faussement minimaliste, au twist redoutable, et au puissant message social et féministe. »

Bon bon bon ! Je crois que, jusqu’à aujourd’hui, aucun roman ne m’a autant fait soupirer, lever les yeux au ciel, râler et m’énerver autant que « Paternoster » 😅 Non pas parce qu’il est mauvais, bien au contraire ! Parce qu’il est vraiment excellent ! 😄

Allons droit au but : c’est un ÉNORME coup de cœur ❤️

Commençons par les personnages 😊

J’ai des sentiments… mitigés pour Dana. D’un côté, je l’ai trouvée attachante dans sa quête pour trouver sa place dans une société parfois raciste (mais qui refuse de l’assumer, évidemment 😑) et son désir de plaire. Mais… à chaque fois qu’elle avait l’air d’enfin comprendre, BAM ! Elle retombait dans son côté le plus agaçant à mes yeux : elle trouve toujours une excuse pour justifier des actes impardonnables 😤

À titre très personnel, je pense que si Dana m’a autant fait réagir (et finalement peut-être plus que son entourage), c’est parce qu’elle est très… réelle et un peu trop proche de celle que j’ai pu être à une époque 😕

J’ai eu très souvent envie de la secouer très fort, lui faire comprendre qu’elle devait se réveiller ! Les actes qu’elle subit ne sont PAS pardonnables ! 😤

Je m’énerve toute seule en écrivant mon article, c’est dire à quel point ce roman m’a touchée 😂

Basil, le « grand amour » de Dana, est… Le fruit de ses parents 😅 Parents qui sont franchement très… bizarres 😳 Stéréotypes du petit bourgeois qui pense que tout lui est dû (et qui veut absolument faire entrer Dana dans des cases prédéfinies), ils sont… les pires beaux-parents qu’on puisse avoir 😆

Julia Richard a énormément travaillé ses personnages, leur psychologie, et ça se voit. C’était passionnant à lire ! Énervant, mais justement parce que c’est particulièrement bien écrit ! 😄 J’ai adoré la plume parfois acerbe de l’auteure, souvent incisive, et toujours tellement juste ! C’était dur à lire tant c’est criant de réalisme 😶 

Nous voilà face à un roman extrêmement différent du précédent (coucou « Carne » 👋), qui me faisait un peu peur devant les avis parfois très tranchés, mais que je voulais absolument découvrir. Et je ne regrette vraiment pas mon achat ! 😄

Un grand merci à Julia et aux éditions HSN pour ce roman puissant, effectivement profondément féministe, avec une touche de fantastique finalement très réaliste, que j’ai vraiment, vraiment aimé ❤️

🐻🐻🐻🐻🐻❤️/5