Il était une fois le nouveau roman de Morgane Stankiewiez. Ce nouvel ouvrage avait pour titre « La Cour de l’Hiver » et était publié aux éditions Noir d’Absinthe ❄️
« Une fée qui s’ignore, prisonnière d’une adolescence trop normale, voit sa vie chamboulée quand elle fait la rencontre épistolaire de Csilla, une jeune femme solaire qui lui dévoile les véritables couleurs de son âme.
Un roman jeune adulte entre la Bretagne, Paris et l’Alsace, et surtout, dans le Monde des Fées. »
Les histoires de fées / faes / toussatoussa, ce n’est généralement pas trop mon truc. En fait, prononcez ou écrivez le mot « fae » et c’est sûr, je perds tout intérêt pour le livre 😅 Mais quand Morgane Stankiewiez m’a proposé (à moi et d’autres) de découvrir son dernier roman, j’ai dit « ok, allons-y pour une histoire de fées » 😂
Pourquoi avoir accepté ? Parce que Morgane Stankiewiez ! 😄 C’est une auteure que j’ai croisée il y a un moment au Festival Étrange-Grande, que j’ai lue et appréciée avec sa novella « Meredith », et qui m’a scotchée avec son roman hyper sombre « Dremence » 😱
« La Cour de l’Hiver » est un récit de Dark Fairy, donc très différent, mais qui m’a embarquée immédiatement. J’ai adoré découvrir la personnalité d’Aurore, ses discussions avec ses amies, ses questionnements, et surtout ses échanges avec Csilla ! C’était passionnant, touchant, parfois drôle, et très poétique 🥰
J’ai adoré la première partie du roman, davantage contemporaine que fantastique, et la plume très… XVIIIe siècle qui pourrait vous perturber quelque peu 😅 Personnellement, voir Aurore et Csilla utiliser les tournures de phrases un peu ampoulées, pleines d’emphase, de cette époque m’a beaucoup amusée 😄
Si vous voulez du fantastique, il faudra toutefois attendre la deuxième partie du roman. Et pour le coup, j’étais presque « déçue » (le mot est un peu trop fort 😶) de changer d’environnement tant j’avais vraiment accroché à ce que je lisais. Et après un petit temps d’adaptation, c’est passé tout seul 😄
Et là, bienvenue dans la Dark Fairy, et pas qu’un peu ! 😳 La plume de Morgane est addictive et j’ai adoré la suite, quand l’histoire prend un tournant plus sombre, et j’ai versé ma petite larme à la fin (moi, un peu trop sensible ? Mais non… 😅). J’ai refermé mon livre avec un peu de tristesse de laisser Aurore derrière moi 🥺
Ce roman m’a énormément fait penser à son auteure, dans le sens où il m’a semblé souvent très personnel. C’était un peu comme si Morgane Stankiewiez y avait insufflé de sa propre histoire, et ça m’a beaucoup touchée. J’y ai retrouvé son amour de la poésie, et j’ai beaucoup apprécié, alors que la poésie et moi, en général, on ne peut pas dire qu’on s’entende particulièrement 😅 Mais bien sûr, je peux tout à fait me tromper 😶
Si vous voulez tenter ce roman, je vous le conseille très fortement dans son format papier. En effet, le travail éditorial autour des en-têtes de chapitres, qui évoluent au fil du récit, est vraiment très beau et participe à l’immersion dans l’histoire. Un vrai plaisir pour les yeux 🥰
En bref, « La Cour de l’Hiver » est un roman que j’ai beaucoup aimé, même si j’ai eu une petite baisse d’intérêt vers le milieu du livre 😋 Alors, si la plume un peu « classique » du début ne vous fait pas peur (et franchement, ça se lit tout seul 😄), lancez-vous ! Voilà le genre d’histoire qu’on devrait voir et lire plus souvent 🥰
🐻🐻🐻🐻,5/5
