
Euh, bonjour ? Je crois que vous êtes là pour qu’on parle du dernier roman de Adrien Mangold aux éditions HSN : « Passé sans silence » 😶
« Doug Gueyburt a passé sa vie à écrire. Rendu au troisième âge, il décide que son autobiographie sera sa dernière œuvre. Seulement, quand vient l’heure de déterrer ses souvenirs, ses troubles de la mémoire lui jouent des tours et son passé se mêle aux fictions dont il fut l’auteur. La maladie prend le dessus lorsqu’il se sent le devoir d’avouer un crime commis par un de ses anciens personnages.
En proie à l’oubli et malmené par un passé qui ne lui appartient pas, le vieil homme se débat avec ce qu’il lui reste de lucidité, pour peut-être retrouver celui qu’il a été en écrivant malgré lui la biographie de celui qu’il n’est pas. »
Quand la maison d’édition a proposé son roman en service de presse numérique via la plateforme NetGalley, je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir la plume de l’auteur. Le résumé m’avait l’air intéressant, je me suis lancée 😄
Et j’ai été pour le moins surprise 😲 Difficile d’expliquer en détails pourquoi, ce serait un peu trop spoilant, mais disons que l’histoire de Doug Gueyburt est… un peu plus complexe qu’elle y paraît.
Tout d’abord, il perd clairement la mémoire. On en comprend très vite la raison : il est atteint d’une forme de démence. Cela entraîne des situations relativement cocasses et à la fois tristes, pour lui comme pour son entourage 🥺
Et Doug, non content d’écrire son autobiographie, a décidé d’avouer… un meurtre, qu’il aurait commis (ou pas) il y a de très nombreuses années (ou pas), sous une fausse identité (ou pas…). Très clair, n’est-ce pas ? 🤔
Tout au long du roman, on va passer des moments en compagnie de Doug et de son infirmière à domicile, qui l’aide énormément, ainsi qu’avec un ami policier qui va l’aider dans une affaire parallèle dont le résumé ne parle pas et dont je ne vais donc pas parler non plus 🤫 En parallèle, on suit l’alter ego de Doug, qui est a priori censé avoir tué quelqu’un. On y suit son passé, son vécu avec sa famille, et les raisons qui l’ont amené à tuer un homme. Et tout au long du roman, on se pose la question : mais quel rapport y a-t-il entre ces deux hommes ? Doug a-t-il tué cet homme ? Mais quand ?
Parce que la temporalité est… peu concluante. Doug vit dans une époque, son alter ego aurait vécu bien bien longtemps avant. Alors comme Doug pourrait-il bien être ce tueur ? 🤯
Je me suis posé des questions tout au long du roman, suivant ces deux temporalités à la fois sans pour autant réussir à trouver un lien entre les deux… Bien sûr, il y en a un, mais pour le découvrir, il faut lire le livre 😜
J’ai passé un très bon moment en compagnie de Doug qui est un personnage très attachant et qui ne peut laisser personne indifférent. Son déclin mental est particulièrement bien décrit et m’a tiré quelques larmes 🥺
Si j’ai aimé suivre l’énigme que représente ce livre, j’ai surtout beaucoup aimé la fin, qui elle m’a vraiment fait pleurer 😭 Le dénouement, quelque peu inattendu, est selon moi juste parfait. Je n’avais rien vu venir (bien qu’avec le recul, j’aurais du 😅) et j’ai vraiment aimé la manière dont l’auteur a conclu son récit 😊
Un excellent roman qui parle d’amour, d’art, d’amour de l’art, de mémoire, de résilience, de patience… et d’amour 🥰
🐻🐻🐻🐻🐻/5